Kurt Russell : nom propre, la plupart du temps, de genre masculin testostéroné : Héros au look pirate bodybuildé à la bière, il a été à l'origine de la "nuque longue" au début des années 80. Les parents du petit Russell Junior adorent le sud de la France et Pagnol plus précisément, ils rendirent hommage au réalisateur à l'accent en appelant leur fils comme dans cette réplique de Marius " Tu me fends le coeurte.". Il ne faut pas le confondre avec son cousin le Russell Crowe qui lui est spécialisé dans les combats d'arène ou le soleil de plomb fait cuire les chaires gentiment découpées par les lions sauvages.
En le voyant hier soir dans un de ses derniers film, perdu dans le désert et tourmenté par des cowboys mal intentionnés plus proche de vilains mafieux d'un Martin Scorcese que des héros de cavalerie de John Ford, je repense distraitement à ses films qui ont bercé mon enfance.
Le premier qui me vient à l'esprit c'est " The Thing " de Carpenter, à jamais enregistrer sur une vieille cassette VHF, ce récit de science fiction m'a fait frémir plus d'une fois. Même si les effets spéciaux, je parle surtout des "transformations" excellentes pour l'époque, suffisaient à foutre les jetons, l'atmosphère glaciale et l'obscurité constante provoquaient les plus grandes frayeurs, mais avec mes yeux d'enfant, ce qui me faisait le plus de peine c'était de voir les chiens de traîneaux mourir, l'expédition entière se faisait exterminer avec une rigueur à rendre jaloux le militaire le plus consciencieux, la seule chose qui me serrait le cœur c'était les toutous.
Le second film dont je me souviens :"Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin", n'est sûrement pas sa meilleur prestation, néanmoins j'ai du le voir une dizaine de fois. Pour la première fois, je voyais un héros malgré lui embarqué dans une histoire fantastique sauce chinoise, avec pour objectif principal de retrouver son camion. Je ne sais pas si c'était l'humour décalé du personnage ou les méchants aux pouvoirs surréels qui me fascinaient le plus (rendez vous compte, y en a un qui maîtrisait les éclairs, c'est quand même pratique pour allumer une clope, un barbecue, ou une ménagère).
J'ai encore quelques œuvres splendides avec Mr Russell dans mon escarcelle mais j'en parlerais sûrement une autre fois. Damned soudain j'ai un doute, il n'avait pas un perroquet sur l'épaule dans "Los Angeles 2013".
Sur ce, A demain
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3 commentaires:
yeah j'ai vu le même road movie, le même soir à la même h. pas au même endroit. Etonnant non!
Ben tiens, effectivement Kurt est une des icones adorées de l'enfance et ado
Ah la la...Jack Burton, mon anti héros favori, où comment un gros bof mal coiffé, mal habillé, se démène pendant près de deux heures pour récupérer un quinze tonne avec une nana en string tagée dessus...Hollywood ne sait plus faire ce genre d'histoire d'amour actuellement...
leptitguillou : Heureusement il nous reste johnny.
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