Il y a des heures qui semblent ne répondre à aucune loi physique, plus courtes ou trop longues, le temps est complètement détraqué. Mais peut-on comparer ces heures en les réduisant simplement à des unités de temps, vous avez sûrement remarqué que le week-end a une fâcheuse tendance à se défiler alors que le Lundi et le Mardi, eux, s'attardent plus que de raison.
Ce week-end à Beaune, c'est la fête, une compétition sportive qui nous revient chaque année arborant une forme différente en conservant le fond. "Les 24h beaunoises" est une course d'endurance qui voit une quarantaine d'équipes s'affrontaient sur un circuit d'à peu près 1.5 km aménagé, pour l'occasion, dans les rues de la ville. Tout au long de l'année l'équipe type prépare sa monture : une voiture à pédales de deux places avec trois ou quatre roues, et un décor qui doit répondre au thème de l'année choisi par les responsables de la course. Si certaines de ces équipes participent à l'événement dans le but de gagner, beaucoup d'entre elles souhaitent juste terminer la course sans trop de casse, car parcourir 24 h non stop fatigue les machines et bien sûr les bonhommes. C'est cette différence dans les motivations qui rend la course intéressante pour un public multi générationnel, chacun pouvant donner son opinion sur les voitures, tel char aurait du faire attention aux finitions, tel autre va sûrement gagner le prix de beauté ou pas. D'ailleurs ceux qui font les plus belles voitures ne finissent jamais premier vu le poids de leurs décors, mais ils peuvent se consoler vu que l'organisation de la course à aussi créer un prix de fair-play pour récompenser les équipes qui mettent l'ambiance sur le parcours et dans les stands, qui sont eux aussi très travaillés pour accueillir et mettre en évidence de la meilleure manière les sponsors. Hier soir encore je me baladais dans les paddocks et je ne pouvais pas m'empêcher de remarquer les énergumènes alcoolisés qui titubaient au milieu de la foule, car les fêtes en côte d'or comme ailleurs s'accompagnent toujours de buvette, cependant si certains abusent et se comportent mal, la majorité du temps ça se passe bien.
Alors quel bilan pour ces équipes à la fin du week-end, 24h très longues passées le cul sur la selle en se demandant qui a pu inventé de tels engins de torture qui pourraient arracher à un supporter du PSG un "Aller l'OM" ou à un islamiste intégriste un" Aller louïa"; ou 24h très courtes par rapport à cette année de préparation, d'attente, avec un petit goût de mélancolie mais surtout l'envie de recommencer l'année suivante.
Sur ce, à demain.
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2 commentaires:
Cest bien pour le temps élastique que Dali a peint des montres molles
nv : Les montres molles, j'adore ce tableau, je pourrais passé des heures à le regarder!
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