Non, pas d'apologie de quelconque drogue douce dans ce post mais plutôt les souvenirs cocasses de gaffes faites dans les situations souvent les moins appropriées. Dans "Le dîner de con" de Francis Weber, François Pignon collectionne les boulettes pour notre plus grand plaisir, mais la position de spectateur est meilleur que celle d'acteur. Prenons un exemple qui arrive fréquemment, une jeune femme fait les magasins et hésite entre plusieurs robes un peu amples à la mode, une vendeuse zélée tente de mettre en confiance la cliente en entamant la conversation, complice : "Vous êtes à combien de mois?", une grande confusion s'installe réduisant tout espoir de vente.
Les enfants sont souvent les experts de la boulette, comme ils n'ont pas encore intégré les règles de bienséance de la vie en communauté ils n'hésitent pas à dire ce qu'ils ressentent : "Maman, pourquoi mamie elle pique?", "Papa, il est pas beau le monsieur", "Maman, maman, pourquoi il est tout noir le monsieur?" (Véridique).
Personnellement, je ne me souviens d'aucune anecdote alors que cela m'est sûrement arrivé, je me demande si le mal à l'aise qui suit ces situations n'induirait pas un mode erase automatique par contre je retiens facilement les gaffes des autres.
La suivante est ma préférée car elle a lieu dans une église pendant la messe de mariage d'un ami. Mon enthousiasme pour la pratique du culte a beaucoup disparue depuis que je suis en âge de réfléchir par moi-même, néanmoins j'ai suivi une formation religieuse complète avec maint temps de pratique et lors de l'Agnus Dei (pour ceux qui n'écoutaient pas pendant le catéchisme c'est quand le prêtre fractionne l'hostie, on met la main sur la poitrine en se montrant humble devant le seigneur et en répétant après qu'il ait dit"Je suis l'agneau de dieu qui enlève le péché du monde" tous ensembles "prend pitié de nous"), la personne à côté de moi commence à réciter avec ferveur. Alors que je n'écoutais plus depuis longtemps, une incongruité me sort de ma somnolence et je prête l'oreille, de bonne foi ma voisine répétait "prend pitié de TOI". Hilare à en pleurer je l'ai informée de sa boulette blasphématoire à la limite de l'athéisme qui lui aurait valu quelques tortures ou d'être brûler vive à une certaine époque.
Mais que voulez vous, les bonnes choses se perdent.
Sur ce, à demain
Ici une boulette québécoise.
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2 commentaires:
Ah, les merveilleuses petites boulettes...je dois bien avouer que dans ma famille, on en a fait une discipline olympique...exemple : ma mère invite son cousin et sa femme (qui avait accouché il y a 6 mois) a dîné et lui demande (après l'avoir longuement observé et sans doute réfléchi intensement) si le deuxième est en route à la vue de ses nombreux kilos en trop (qu'elle a avoué, honteuse, ne pas avoir perdu après l'accouchement). Remarque; il y a également la fois où en remontant du lycée à l'appart de mes grands-parents avec des amis, je me suis lancé dans une critique assasine de mon prof de physique et ô surprise le voilà qui me dépasse à mi-chemin (et oui, il nous suivait depuis le début)...et par la suite, je n'ai bizarrement jamais eu la moyenne en physique chimie...
leptitguillou : Ta petite boulette m'a bien fait rire, surtout que si je me souviens bien la prof de physique chimie n'était pas vraiment commode, mais de là à l'acabler pour tes mauvaises notes dans cette matière, c'est limite de la mauvaise foi.
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