samedi 19 mai 2007

Pourquoi le bout du monde est beau même sous les nuages?

Le bout du monde n'est pas très loin, en prenant la route nationale vous y êtes en moins d'une demi-heure pour peu que vous habitiez à Beaune. La première fois que l'on m'a parlé de cette ballade je n'ai pas pu m'empêcher de rêver car peu de destination ont cette force, si je vous dit par exemple : "Cudulou sur Tille","Coinperdu dans le queyras", voir même "Aix-en-Provence" (je m'excuse auprès des amoureux de cette ville d'eau mais c'est plus fort que moi, j'ai tendance à versé dans le bon vin par peur de rouiller), ceux ne sont que des noms autrement moins excitants.
Mais je vous vois venir de loin, rabats joies que vous êtes, "l'habit ne fait pas le moine", et pourtant ce petit coin est vraiment très joli. A ce point que j'y emmène tous mes copains touristes d'un week-end pour leurs montrer que le département de côte d'or n'est pas qu'une énorme fabrique de vin. L'intérêt majeur à la promenade, c'est sa valeur digestive, aimant soigner mes hôtes quand ils viennent me rendre visite, je mets les petits plats bourguignons dans les grands, organisant si c'est possible un "cassage"de ventre en règle. Dans le sud après un tel débordement la sieste crapuleuse l'emporterait, mais ici le repas s'éternisant tard dans l'après midi, il faudrait s'endormir à 17H pour prendre l'apéro à 18. Jouable mais pas raisonnable, dans cette région la ballade devient primordiale, c'est une question de santé publique.
Si vous arrivez à transporter vos convives dans la voiture, je vous conseille de pousser le son au max pour éviter toutes somnolences qui seraient des plus mal venues, le choix d'une musique de type weed metal comme Ibogaïne* serait opportun. Dites vous que plus le temps est beau plus vous aurez du mal à vous rapprocher de la cascade en voiture, vu que d'autres personnes auront eut la même idée que vous et seront sortis de table un peu avant. Pour une digestion efficace venez vers les 16H30. Mais vous l'avez sûrement compris avant moi, pour vraiment réussir sa visite du bout du monde, il faut y aller bien accompagné, c'est le secret pour apprécier n'importe quels endroits, nuages ou pas.

Sur ce, à demain.

*Ibogaïne : C'est le nom du groupe de mon frère Laurent (Bon anniversaire au passage), que vous pouvez écouter ici.

vendredi 18 mai 2007

Pourquoi il pleut toujours quand y faut pas ?

Ce week-end on reçoit un couple d’amis avec leurs jeunes enfants qui viennent tout droit du pays où une sardine a bouchée l’entrée du port. Depuis que je me suis auto expatrié du ma ville natale, une de mes préoccupations principales consiste à faire monter les copains en Bourgogne, et seuls les dieux de la pétanque et de l’anisette réunis connaissent l’effort que ça représente de faire grimper les gens du sud dans un nord quasi polaire alors que chez eux ils sont déjà en maillot de bains. Je vous le donne en mille émile, le temps si beau et si chaud pendant le mois d’avril vire au mauvais voir passable. Alors que tout le monde avait rangé ses affaires d’hiver, on se caille les miches et le reste sous la pluie. Et maintenant comment je fais pour mon week-end, exit les barbecues, les promenades dans les vignes, les jeux dans le parc, le tour de barque pour faire peur aux canards, bref je me demande comment on va épuiser les enfants pour que le soir on puisse dormir.
Vous me direz que ça peut arriver mais je trouve que la grisaille à tendance, comme un cheveux sur la soupe, à s’inviter toujours au mauvais moment. En réfléchissant un peu on a tous un ou deux exemples sous le bras, le jour du mariage de mon frère il y a eu un record de précipitation si bien que les serveurs portaient des palmes, masques et tubas, même la vieille des vieilles du village racontait qu’elle n’avait jamais vu ça. Et la veille du nouvel an, les amis qui sont restés bloqué trois heures sur un banc de la gare de Chalons, attendant un train coincé par une tempête de neige. Finalement on est allé les chercher malgré la route verglacée mais on les a retrouvé congelé comme des bâtonnets de colin du capitaine iglou, enfin ils n’ont pas tout perdu car ils ont pu discutés avec les autochtones (ils avaient pris pingouin deuxième langue). Il faut s'armer de courage et de patience et prendre tout ça avec philosophie, les anciens qui connaissaient aussi les méfaits de la pluie sur le morale des jeunes mariés ont créé l'adage "Mariage pluvieux, mariage heureux". Je sais c'est nul mais ça réconforte.

Sur ce, à demain.

jeudi 17 mai 2007

Pourquoi c'est le pied?

Avec le temps on constate que les années font des dégâts sur notre corps. N'étant pas immunisé contre la vieillesse, j'ai du moi aussi faire un bilan. Tout nu dans ma serviette, je regarde le reflet pâle en face de moi dans la psyché, les chaires moles subissant les lois de l'attraction terrestre, le ventre bourelotant dangereusement, les petites rides allant de paire avec les cheveux blancs éparses. Il fallait que je prenne mon courage et mon destin à deux mains.
N'ayant plus de carte de club de sport en ma possession depuis un certain nombre d'année, je m'enquis auprès de mes camarades restés eux sportifs pour connaître un moyen efficace de retarder les effets du laisser aller. Après une analyse complète quoique non hexaustive, tenant compte du pratique plus que compliqué, du "cheap" plus que de l'onéreux, je choisie d'opter pour les basket running de la course à pied.
Mes chaussures neuves immaculées en place, je m'élance dans les rues de Beaune pour sortir de la ville et courir dans les vignes. Les premières foulées douloureuses sont vite oubliées quand j'arrive dans les dédales verts de Grand cru et autres appellations dont les noms enivrent le plus fin des gourmets. La respiration devient régulière et se synchronise avec les rythmes lents des musiques de mon baladeur, la fatigue en filigrane semble disparaître, je regarde ma montre qui m'indique qu'il est l'heure de rentrer, j'ai l'impression que je pourrais courir le double de la distance parcourue.
Les joggers aguerries m'avaient prévenu, au bout d'un certain temps de course le corps en souffrance libère de l'endorphine qui agit comme un sédatif au naturel, certains même deviennent accros. Cette séance m'ayant procuré beaucoup de plaisir, je recommençais chaque jour l'exercice pour avoir ma dose.
Mais à force d'utiliser la machine sans ménagement alors qu'il fallait respecter une période de rodage, une douleur au pied m'immobilisa. Le repos n'y changea rien et je me vis contraint d'arrêter temporairement mon nouveau hobby.
Mais depuis cette après-midi, une paire de semelle orthopédique en préparation pour corriger mes pieds aussi creux que ces lignes, je jubile à l'idée de repartir sur les chemins, et je vous le dis c'est vraiment le pied!

Sur ce, à demain.

mercredi 16 mai 2007

Pourquoi la femme est un homme comme les autres?

Après une discussion assez mouvementée avec 2 amies, je réfléchissais à tout ce qui avait été dit pour en venir à cette triste conclusion.
En vous résumant le débat, d'un côté on a des femmes qui revendiquent le droit à l'égalité dans les tâches ménagères, le temps de garde des enfants, de travailler comme elle l'entendent et autant qu'elle le souhaite, de faire la sieste le week-end etc, et de l'autre des hommes qui ne comprennent pas trop ce qui se passe.
Vu comme ça, on trouve ces revendications tout à fait justifiables, on est au 21e siècle quand même, mais les mentalités "sur le terrain" sont différentes. Si un homme soit disant moderne adhère à ces principes, est ce que pour autant il va partager tout le travaille domestique à temps égale avec sa femme? Personnellement j'en connais peu ou pas du tout, et le reste ne se mouille pas en restant célibataire ou en ne vivant pas avec leur bonne amie au quotidien.
Faites ce petit jeu chez vous ou chez vos parents (ça marche encore mieux) observons nos familles de plus près pour voir quelle est la place des hommes, qui prépare à manger, débarrasse la table, fait la vaisselle ou la lessive, s'occupe de petit dernier, quand vous allez au toilette, la lunette est elle baissée ou levée?
Pour défendre la cause masculine je dirais que ces habitudes sont prises dès la petite enfance en observant le comportement de nos pères et de la collaboration fautive de nos mères. Ces comportements machistes sont ataviquement acquis depuis nos origines animal, et parce que depuis 50 ans les femmes ont décidé de brûler leurs soutifs il faudrait que nous changions radicalement de régime? Les femmes d'aujourd'hui portent en elles les revendications et la colère de jadis car les hommes, pauvres fous, refusèrent de leurs donner plus de place au moment opportun, mais elles aussi ont changé, elles ont pris les mauvais côtés masculin et se les sont appropriés, moins tolérantes elles exigent l'homme parfait qui existe autant que la femme parfaite. Elles ont le pouvoir de choisir et malheureusement elles choisissent d'effacer l'homme comme il l'avait fait avec elle, peut être par vengeance, ou pas. A les entendre, l'utilité de l'homme reste à prouver, elles s'auto suffisent, décide d'avoir des enfants avec ou sans père, de préférence sans "si c'est pour avoir plus de boulot !". Toute cette évolution pour en arriver là, en tout cas je suis de plus en plus convaincu que si elles sont l'avenir de l'homme c'est parce qu'elles prennent sa place.

Sur ce, à demain.

mardi 15 mai 2007

Pourquoi Kurt Russell?

Kurt Russell : nom propre, la plupart du temps, de genre masculin testostéroné : Héros au look pirate bodybuildé à la bière, il a été à l'origine de la "nuque longue" au début des années 80. Les parents du petit Russell Junior adorent le sud de la France et Pagnol plus précisément, ils rendirent hommage au réalisateur à l'accent en appelant leur fils comme dans cette réplique de Marius " Tu me fends le coeurte.". Il ne faut pas le confondre avec son cousin le Russell Crowe qui lui est spécialisé dans les combats d'arène ou le soleil de plomb fait cuire les chaires gentiment découpées par les lions sauvages.
En le voyant hier soir dans un de ses derniers film, perdu dans le désert et tourmenté par des cowboys mal intentionnés plus proche de vilains mafieux d'un Martin Scorcese que des héros de cavalerie de John Ford, je repense distraitement à ses films qui ont bercé mon enfance.
Le premier qui me vient à l'esprit c'est " The Thing " de Carpenter, à jamais enregistrer sur une vieille cassette VHF, ce récit de science fiction m'a fait frémir plus d'une fois. Même si les effets spéciaux, je parle surtout des "transformations" excellentes pour l'époque, suffisaient à foutre les jetons, l'atmosphère glaciale et l'obscurité constante provoquaient les plus grandes frayeurs, mais avec mes yeux d'enfant, ce qui me faisait le plus de peine c'était de voir les chiens de traîneaux mourir, l'expédition entière se faisait exterminer avec une rigueur à rendre jaloux le militaire le plus consciencieux, la seule chose qui me serrait le cœur c'était les toutous.
Le second film dont je me souviens :"Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin", n'est sûrement pas sa meilleur prestation, néanmoins j'ai du le voir une dizaine de fois. Pour la première fois, je voyais un héros malgré lui embarqué dans une histoire fantastique sauce chinoise, avec pour objectif principal de retrouver son camion. Je ne sais pas si c'était l'humour décalé du personnage ou les méchants aux pouvoirs surréels qui me fascinaient le plus (rendez vous compte, y en a un qui maîtrisait les éclairs, c'est quand même pratique pour allumer une clope, un barbecue, ou une ménagère).
J'ai encore quelques œuvres splendides avec Mr Russell dans mon escarcelle mais j'en parlerais sûrement une autre fois. Damned soudain j'ai un doute, il n'avait pas un perroquet sur l'épaule dans "Los Angeles 2013".

Sur ce, A demain

lundi 14 mai 2007

Pourquoi un blog?

Je vais tenter de répondre le plus clairement possible à cette première question, et ceux qui me connaissent sauront que ce n'est pas chose aisée.
-D'abord en petit 1, je dirais que c'est parce que j'ai envie d'écrire, après tout c'est un bon commencement; "Mais!", me direz vous (et on sent à ce moment précis un lien profond qui s'établi entre vous et moi) :
"Si tu aimes écrire c’est bien, mais qu'est ce qui nous pousse, nous, à te lire?".
-Donc j'en viens au petit 2, si j'écris c'est pour être lu, et si j'écris fort c'est pour ceux qui sont loin de leurs écrans ou presbyte ou les deux, et qui ont le droit de me lire aussi.
-Petit 3, être lu oui, encore faut il respecter les promesses de campagne, et pour ma part je vais tenter de m'y tenir en bafouillant une réponse tous les jours en respectant le plus possible la sainte axe et le bon goût. L'axe étant, je le rappelle l'Association des Xylophonistes Echangistes et le bon goût s'étalant du "Petit bonhomme en mousse jusqu'à ce merveilleux Mazis-Chambertin 1998 tout à fait splendide que par chance j’ai pu goûter le noël dernier".
-Petit 4, y a pas de petit 4.
-5 ou grand 5, comme on l'appelle quand on le connaît bien ; c'est en parcourant, comme tant d'autre, la "toile"que j'ai eu envi de me lancer dans le blog( mais pas trop fort parce qu'au sinon ça fait mal). La première chose qui nous frappe en surfant, c'est la complète inutilité des blogs, et je le promet à mes lecteurs potentiels, ce blog sera dans la lignée de ses prédécesseurs, ne servant à rien, souvent nul, faisant perdre du temps à la plupart de ces "goonies" du web cherchant coûte que coûte le trésor de Willy le Borgne.
-Petit 6, je viens de chatter avec Willy le B. et après quelques négociations j’ai consenti à ce que ce blog contienne des textes portant sur les indices menant à son trésor et d’autres portant sur les perroquets qui se prénomment Coco.
-Petit 7, même si ce blog parlera de tout et de rien, il pourra permettre à mes amis proches et les autres (je fournirais la liste plus tard, mais ne t’en fait pas tu es dans les dix premiers) de me connaître « en profondeur » comme le dit souvent mon proctologue.

Sur ce, à demain.