lundi 31 mars 2008

Pourquoi l’homme s’éteint ?

Triste vérité pour notre espèce, l’homme disparaît petit à petit et personne ne fait rien pour arrêter le massacre.
Comme un iceberg du pôle nord, immensément froid et dur, inspirant le respect aux plus courageux, la peur aux plus sensibles, l’homme d’il n’y a pas très longtemps, trônait en maître pour diriger d’une main ferme mais juste, sa vie et souvent même celles des autres. Aujourd’hui l’homme a perdu de sa superbe, il dérive des glaces en mer chaudes, fondant au soleil des néons électriques pour finir, au mieux, noyé dans un pastis, satisfait de sa promotion au rang de glaçon première classe avec spécialité chips. Mais point de nostalgie dans mes propos, le concept suranné de l’homme montagne a montré dans beaucoup de cas ses faiblesses, tenant bon jusqu’au moment où ça casse (et ça fini toujours par casser), glissement de terrain entraînant tout sur son passage comme une coulée de boue.
Parallèlement le statut de la femme évoluait, elle s’échappait des griffes du mâle en acquérant progressivement sa liberté, son autonomie, si bien que l’homme aujourd’hui n’est plus indispensable voir même encombrant. La femme occupe de plus en plus des postes à responsabilité entrant sur les chasses gardées des hommes, qui acceptant le diktat, livrent bataille avec force de coups bas. Pourtant cette évolution n’est qu’un coming out de la femme qui de tout temps tira les ficelles en sous-main, laissant croire à l’homme qu’il restait maître de la situation.
Les hommes d’aujourd’hui adaptés à ces changements, éduqués dans le respect de la parité homme-femme se retrouvent dans une situation bien étrange, car ils respectent les nouvelles règles du jeu, alors que beaucoup de femmes exigent d’eux à l’inverse un comportement virile voir machiste mais rassurant, dans l’objectif de faire le nid douillet pour pondre leurs œufs. Bête loi de la nature, c’est un fait, les femmes choisissent la sécurité d’un roc même en papier mâché plutôt que la vérité nue des hommes trop sensibles pour leur faire de la peine.
L’extinction est en cours, d’ailleurs il y a plus de femme que d’homme et la célibataire s’endurcie, n’ayant plus guère le choix, elle en vient à accepter les comportements pervers de certains australopithèques, pendant que le mâle fuit l’amante religieuse en se réfugiant chez ses congénères.