samedi 16 juin 2007

Pourquoi j'écoute mon corps?

Pour les plus médecins allopathes d'entre vous, il ne faut pas nécessairement un stéthoscope pour écouter notre corps, des principes venant d'orient nous permettent de l'entendre et de le voir différemment. La psycho-énergétique définit la maladie comme étant l'expression d'un trouble énergétique causé par un obstacle dans le Chemin de Vie.
Bon ça c'est bien joli mais ça ne parle pas, alors prenons des exemples concrets, en ce moment il m'arrive d'avoir des acouphènes à l'oreille droite. Réponse : oreille : signe que nous avons de la difficulté à entendre ce qui se passe autour de nous. Côté droit : en rapport avec la dynamique Yin (maternelle). Ok voyons autre chose, cette semaine j'ai des boutons bizarres qui sont apparus sur les avant-bras. Réponse : Boutons, peau = signe de nos difficultés de vécu par rapport au monde extérieur. Avant-bras : difficultés à accepter les actions ou les agissements que notre vécu peut nous amener à rencontrer ou faire dans notre vie. Quelles conclusions peut on tirer de ces deux maux, qu'en ce moment j'ai du mal à écouter ce que peut me dire ma mère et à accepter ma situation actuelle qui me semble être imposée par le monde extérieur. Il faut être franc, cette description pourrait correspondre à beaucoup de gens dans des situations complètement différentes, si le corps n'envoie que des messages de cette qualité et de cette précision autant aller voir mon médecin dealer de drogue pour qu'il puisse au moins me rassurer en me prescrivant des tonnes de médicaments inutiles.
Il faudrait sûrement plus de temps de pratique et de connaissances pour que ces principes soient utiles à une guérison par un équilibrage des énergies, car je n'ai pas de doute quant à leurs existences cependant acheter le livre permet juste la compréhension pour le côté pratique on pourra voir des ostéopathes, homéopathes, acupuncteurs, rebouteux, guérisseurs, magnétiseurs j'en passe et des meilleurs. Le problème est là, ce domaine ne reposant sur aucune loi physique concrète, n'importe quel marabouteur peut s'improviser guérisseur et comme souvent les gens sont prêts à croire ce qu'ils veulent bien entendre, il suffit d'être fin observateur.
Donc beaucoup de précautions à prendre.

Sur ce, à demain.

Ps : Support de l'article : "Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi" Michel Odoul chez Albin Michel

vendredi 15 juin 2007

Pourquoi je suis différent ?

Ma différence n'est pas physique ou intellectuelle, pourtant d'aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours senti différent des autres. Déjà au cour préparatoire tout en partageant les jeux de mes amis, je faisais plus attention à mes différences plutôt qu'à mes similitudes pour pouvoir me démarquer. Cette manière de fonctionner est assez étrange et peut vite vous écartez du reste du troupeau étant donné que l'on a la sensation que les camarades qui nous entourent sont incapables de nous comprendre ou de partager les mêmes occupations, j'ai du coup toujours voulu me tourner vers les plus grands. Dans ma scolarité j'ai eu des camarades de classe noirs ou arabes qui n'avaient pas le choix de leurs différences. Est-ce qu'on les mettait à part ou est ce qu'ils le faisaient tous seuls ? En tout cas ils en jouaient souvent et créaient un groupe de " rebelles de la cour de récréation". Je ne sais pas s'ils sentaient que j'avais quelque chose de "pas comme tout le monde" mais ils venaient vers moi pour me chercher des poux comme si je représentais une quelconque menace, alors (je le précise) qu'ils ne le faisaient pas avec tout le monde.
Ce qui me surprend aujourd'hui, c'est cette manie de s'isoler alors que je préférais plutôt la compagnie de mes amis, moi qui suis un animal sociable, la solitude me rend souvent triste. Cette assurance au plus profond de moi de cette différence me poussait à avoir un comportement étrange mêlant d'une part mon désir de partager et d'autre part ma conviction de ne pas faire partie du même monde. Cette seule certitude à mettre en opposition au fait que je n'ai jamais eu confiance en moi remettant en question mes moindres faits et gestes, ne sachant plus au bout de quelques années ce que je désirai vraiment.
Je me suis longtemps demandé si ce n'était pas de la schizophrénie, malheureusement je n'ai jamais entendu de voix ou vu deux reflets dans le miroir le matin en me levant, au bout du compte ça m'aurait arranger car si j'ai toujours ressenti cette différence je n'ai jamais pu mettre un nom sur celle-ci, ne savant plus à maintes reprises quel comportement à adopter.
Je me souviens encore d'une remarque d'un ami qui me disait que tous mes copains avaient un talent et que j'étais le seul parmi eux à ne pas en avoir, et j'avais répondu à ce coyote à foi jaune que mon talent était d'avoir pu réunir tous ces gens autour de moi. Je le pense toujours car ça ne sert à rien d'être différent si l'on est tout seul.

Sur ce, à demain.

jeudi 14 juin 2007

Pourquoi on n'aime pas nos voisins?

On ne considère pas les voisins comme des hommes à part entière, souvent ils y ressemblent, ont deux bras deux jambes, une bouche qu'ils utilisent beaucoup et un cerveau qu'ils utilisent peu voir jamais.
J'ai toujours essayé d'avoir un minimum de rapport avec mes voisins, un bonjour quand on se croise dans la cage d'escalier est largement suffisant pour ce genre de relation, pas de panier garni, ou de pot de fleur de bienvenu à la sauce américaine, car quelques soient les efforts du début, il est certain que ça se terminera mal.
Mes voisins actuels ne savent pas lire, du moins je suis arrivé à cette conclusion après avoir afficher une petite pancarte indiquant le jour de sortie des poubelles et une invitation courtoise pour les inciter à le faire de temps en temps. La situation est restée la même et si nous nous en n'occupons pas, personne n'y pense. D'autres voisins avaient en horreur tout signe de vie dans le même immeuble, rouspétant pour le moindre éclat de rire ou de verres qui trinquent. Par moment le voisin brouille les cartes et tente de nous faire croire qu'il n'est pas l'imbécile que l'on imagine, pour cela il peut prêter un outil ou un ustensile de cuisine, nous arrêter sur le palier pour parler du temps chaud pour la saison voire pousser le vice jusqu'à demander des nouvelles.
Dans ma jeunesse utopiste je croyais en la possibilité d'être en bon terme avec des voisins, la vie malicieuse m'a apporté ceux du boulevard Baille.
Ce couple de vieux avec qui j'avais entrepris de bien me comporter pestait car on vivait dans le même immeuble qu'eux et qu'il se l'était approprié. Impossible d'utiliser le petit jardin, d'écouter de la musique à fond ou d'en jouer. Il nous accusait des dégradations de l'immeuble systématiquement, et avait même demandé à la femme de ménage qui nettoyait la cage d'escalier de ne pas faire notre étage. Pourtant c'était les premiers à pleurer à la pharmacie chez ma mère, racontant sans pudeur leurs moindres tracas. Je m'entendais si bien avec eux que quand la vieille est morte par excès d'amertume, j'en étais ravi.
Je vous laisse tirer les conclusions de cette histoire, mais si elle repose en paix, j'espère au moins qu'elle n'ennuiera pas ces voisins de concession.

Sur ce, à demain.

mercredi 13 juin 2007

?Pourquoi j'absurde l'aime

L'absurde est ce qui échappe au sens commun, qui ne répond à aucune logique. Par exemple quand Desproges dit : "Une civilisation sans la Science serait aussi absurde qu'un poisson sans bicyclette", ou comme dans "La cantatrice chauve" le pompier qui se plaint qu'il n'y a pas de feux.
J'aime les images dans ces situations, quand on raconte qu'une tortue lit son journal en attendant son train qui a du retard, je vois le tableau se dessiner et je n'ai qu'une seule envie : sauter dedans.
Comme Alice j'aurais tendance à suivre le lapin blanc, aussi je suis rempli de joie quand j'apprends que la cantatrice chauve se coiffe toujours de la même façon, mais je suis triste quand la caravane aboie si le chien passe.
Quel est le but de suivre une histoire sans queue ni tête, on pourrait chercher une raison à un tel débordement d'absurdité pour peu qu'on soit fou, non la plupart du temps il n'y a pas de messages dans des paroles absurdes, cependant ce comportement permet de mettre en évidence les faiblesses de notre logique, d'ailleurs les mathématiques utilisent souvent le raisonnement par l'absurde c'est-à-dire que l'on considère le faux comme étant le vrai pour démontrer la vérité.
Finalement le monde en a besoin pour prendre du recule sur la réalité, qui peut vivre normalement et continuer à se regarder dans la glace pendant que le Darfour se meurt ou en voyant la logique méticuleuse exterminatrice des nazis.
La vie est dure, parfois compliquée, souvent injuste, alors comment réagir face à cette maladie dont l'issue est aussi certaine que fatale, je suis d'avis de suivre les maîtres de l'absurde que sont les Monty Python avec la chanson que chantent Brian et ses amis qui viennent juste d'être crucifiés "Always look on the bright side of life". Comme eux j'aimerai moi aussi faire parti du "ministry of silly walk" ou bien apprendre les techniques de self défense pour prévenir les attaques d'assaillants avec ananas ou bananes, et pouvoir me balader en armure muni d'un poulet déplumé pour assommer le gêneur.
Vive la sauce à l'armoricaine, vive les pâtes à l'italienne, vive les filets à l'anglaise.

Sur ce, à demain.

mardi 12 juin 2007

Pourquoi est on prêt à tout pour nos idées?

En voyant le documentaire "Les demoiselles de Pyongyang", qui montre la vie de famille de deux petites écolières gymnastes nord-coréennes, je dirais que oui et c'est sans limite. Ces petites filles préparent les "Masses Games", une représentation à la gloire du régime communiste et de son Général en chef qui n'a lieu qu'une fois dans l'année et regroupe des milliers de citoyens en différents tableaux commémorant la révolution. Pour l'idéologie de leur pays, elles s'entraînent sans relâche, acceptent leurs conditions sans se poser de questions, elles espèrent seulement que le Général appréciera le spectacle et qu'il aura une longue vie.
Certaines idées permettent au monde de s'améliorer, souvent révolutionnaires, il faut du temps pour que la société finisse par les accepter, on a dit que Galilée fut persécuté par l'église en défendant la théorie héliocentrique de Copernic, et que dire de cet étudiant chinois à Tien an men qui s'opposa à l'avancée d'une colonne de tanks en se dressant devant eux avec pour seul arme sa vérité.
L'homme est un animal étonnant, pouvant se raccrocher à n'importes quelles idées pourvu qu'il pense qu'elles lui permettront de vivre mieux. L'enfant croit à la petite souris pour oublier qu'il a perdu une dent, le vieillard croit en un paradis pour oublier qu'il est plus proche de la fin que du début, l'ouvrier croit qu'il va gagner au loto, le supporter croit que son équipe va gagner.
Néanmoins il faut payer notre confort mental, car dès qu'une idée peut faire du bien il y aura toujours un homme pour en profiter, que voulez vous rien est gratuit. N'est ce pas un des principes des religions, je te donne l'assurance que tout ira bien si tu m'apportes un poulet, de l'argent, ta femme…, finalement des marchands d'espoir il y en a à tous les coins de rue, dans la télé, à la maison blanche ou à l'Elysée, chez les médecins, partout et l'espoir n'a pas de prix.

Sur ce, à demain.

dimanche 10 juin 2007

Pourquoi la bricole?

Comme une grande partie des français j'occupe la plupart de mon temps libre en faisant du bricolage, cette activité qui touche un large public, jeunes ou vieux, doués ou novices, fait des victimes dans tous les milieux sans se soucier de la classe sociale ou de la couleur de peau.
Le bricolage choisi de préférence le week-end pour agir, la fin de semaine étant le meilleur moment pour se jouer de monsieur tout le monde. Fatigué par son travail, souvent affaibli et recherchant du réconfort, alors l'envi irrésistible de bricoler se fait sentir. Vu à tort comme un passe temps quelconque, l'homme baisse sa garde et sous-estime le danger de cette activité, il se lance alors dans des projets proches de la démence pour une personne de son acabit, allant même jusqu'à imaginer que cela puisse aller vite et se voit déjà avec une mousse dans la main, pas peu fière du travail accompli. La réalité est plus contrariante par exemple lors d'un démontage d'appareil, il manquera toujours l'outil adéquat, piège de base qui nous pousse à utiliser à la place de la clé de treize une pince lambda qui nous permettra, sans l'avoir vu venir, de ruiner les pans de l'écrou. Lors d'un montage ou d'un remontage, le doute s'installe plutôt à la fin de la manœuvre, quand la personne que l'on veut témoin de notre réussite sur l'objet, nous demande : "Et cette vis par terre, elle va où?".
Pour un caractère calme et pondéré les assauts répétés du bricolage glisseront sur lui et ne repousseront que brièvement l'achèvement de la tâche, cependant on remarquera que les principaux amateurs sont de nature colérique. Comme une étincelle à côté d'un baril de poudre, ce mélange n'étant jamais bon, l'entourage proche prendra soin de quitter la pièce et de prendre ses jambes à son coup pour éviter les dommages collatéraux à ce cocktail. Pour lutter contre un objet réticent au fait qu'il soit bricolé, l'homo -colérus utilisera toute une batterie d'armes allant de l'insulte jusqu'au coup de pied dans l'objet récalcitrant, n'hésitant pas par moment à l'utilisation de combos gagnants : insulte cracha coup de poing. Mon passage de bricolage favori étant le clou qui ne veut pas se planter d'où coup de marteau sur les doigts suivi d'insultes fleuries à l'intention du clou fautif et final avec coup de pied dans le mur pour avoir mal au pied et oublié que l'on avait mal aux doigts.
On ne compte plus les crises de nerf dû à cette pratique, que fera le gouvernement face à cette question de santé publique? Je demanderai en premier lieu la fermeture de tous les magasins d'outillage, complices de cette activité poussant le vice en nous proposant des cartes de fidélité.
En tout cas maintenant vous êtes prévenus.

Sur ce, à demain.