mercredi 19 décembre 2007

Pourquoi je deviens vieux ?

J’ai mis du temps pour revenir à ce petit blog, retardant au fil des jours l’échéance d’une parution d’un post, en trouvant bien sûr toujours une bonne raison à l’obtention d’un délai. Tout ça pour vous dire que mon silence sur le net m’a autant préoccupé que la confection d’un texte, turpitudes cérébrales agaçantes m’empêchant de profiter de ces vacances à rallonge.
Mais passons au sujet qui me préoccupe pour l’heure : je vieillis.
Je ne parle pas d’une constatation physique, la mère nature m’ayant doté d’un visage poupon d’ado attardé et d’une touffe capilicole épaisse à l’épreuve des calvities voraces, mais bien d’un décalage intellectuo-morale vis à vis de mes congénères plus jeunes.
Il faut dire aussi, que ces derniers temps pour le boulot j’ai été confronté à une population juvénile alors qu’il n’y a pas si longtemps j’étais à leur place. Mais grâce a une occultation de la réalité et à une vision réduite des choses je réussissais à oublier l’évidence. Cependant, ce soir, alors que je fus invité à une réunion de travail, la réalité nue me frappa derrière la tête avec sa massue acnéique.
Cette réunion devait mélanger deux corps de métier qui bossent ensemble tout en se méprisant cordialement la plupart du temps, dentistes et prothésistes. Je voyais là l’occasion de m’intéresser à ces futurs clients potentiels et d’essayer de comprendre un peu mieux ces liaisons fatales. J’aurais du me méfier au moment où j’appris que la conférence aurait lieu dans un bar en face de la fac de dentaire. Avec l’innocence de l’enfant croyant au père noël je me rends au lieu dit avec l’espoir de m’informer, mais en guise de réunion, vous avez deviné, une soirée étudiante avec musique de sourd et alcool pas cher.
Je m’installais dans un coin de la salle en essayant de discuter avec quelques prothésistes, obligé d’hurler aux oreilles de chacun pour me faire comprendre, quand au loin une silhouette gesticulante apparue. Elle semblait vouloir éloigner en vain, une abeille agaçante qui apparemment lui tournait autour de la tête mais comme ils étaient nombreux à faire la même chose, je me suis dit qu’il devait y avoir une ruche dans les parages, en fait j’étais confronté à la techtonik.
C’est alors que je réalisai que je ne connaissais aucune des chansons qui passait, et qu’autour de moi toutes les personnes avaient 10 ans de moins.
Arrg. !! Autant vous dire que je ne me suis pas attardé outre mesure, terminant mon verre je quittais la réunion de travail pour sauter dans mon lit.
Mais aujourd’hui, après le mal de crâne que les deux bières m’ont donné, je peux me consoler en pensant que les fûts dataient d’Al Capone minimum, finalement je n’étais pas le plus vieux !!

lundi 8 octobre 2007

Pourquoi les week-ends sont trop courts ?

Alors que l’on est déjà Lundi matin, je ne peux m’empêcher de penser à ce week-end qui se termine. C’est fou comme le temps file quand on est en bonne compagnie, d’avoir pu profiter de tous nos amis autour d’un rallye, du pain, du fromage et du vin bien sûr, quel bonheur !!
Quelle sensation si particulière, dans ma tête JL Haubert n’arrête pas de chanter de sa voix rauque : « Voilà c’est fini », alors que je rêve d’entendre pour une fois cloclo chanter « le lundi au soleil ! ».
Il fallait bien que ça se termine un jour, on se console en se disant que ça nous donnera l’occasion de recommencer. Cette fois ci il y avait un peu plus de monde que d’habitude et rien que de les voir tous réunis procure une grande satisfaction, mais en plus quand tout se passe bien, que les engrenages se complètent sans grain de sable alors le plaisir est immense.
Ce Samedi là à Beaune, même le soleil était de la partie, C’est vous dire à quel point cette journée était sous de bons auspices.
Pour faire court, ça me donne envie d’être à la prochaine fois, alors merci à tous d’être venu et à très bientôt.
Bises

mardi 26 juin 2007

Pourquoi la voiture excite?

Je ne me tourne pas vers les voitures de manière naturelle ayant toujours préféré l'agilité des deux roues, mais il faut dire que parfois elles sont bien pratiques pour remplir son coffre de course ou pour faire un grand trajet. Ce matin j'ai du donc partir de Beaune pour me rendre à Marseille au volant de la super five, et je dois dire que ce type de voyage ne me manquait pas du tout.
Même en milieu de semaine le trafic sur autoroute était dense, les camions se suivent à la queue leu leu façon petit train sur la file de droite, mais quand l'un de ces pachydermes décide de dépasser ça devient tout de suite plus compliqué, car ma voiture n'ayant pas la reprise d'une berline allemande, il faut maîtriser l'art de se faufiler entre les bolides à grandes vitesse de la file de gauche sous peine de rester coincer un quart d'heure à bouffer les gaz d'échappement du camion.
Quand je passe derrière un volant je ne suis plus moi-même, une transformation s'opère, mon humeur change ainsi que mon langage qui devient plus fleuri et avec l'accent, bref je m'énerve. Le moindre couillon du dimanche me fait dresser le poil, comme ce mongoloïde en merco qui s'appliquait, malgré les trois voies, à rouler sur la file du milieu pour des raisons qui m'échappe encore vu qu'il n'y avait personne à droite. Ce crétin congénital poussait le vice en roulant à 120 km, vitesse idéale pour bloquer les petites voitures comme la mienne qui pour doubler ont besoin de temps et provoquent à coup sûr un ralentissement dangereux.
Mais tout ça n'est rien en comparaison des embouteillages dans Marseille, alors plus hystérique que jamais je deviens limite con, j'avoue. Mais faut dire que c'est le bordel, la ville en travaux pour le tram est impraticable, tout le monde passe en même temps pour essayer de gratter deux mètres, pare-chocs contre pare-chocs, tôles contre tôles, tu retournes obligatoirement à l'état sauvage dans cette jungle. Le soleil du sud aiguise ses dents sur la carrosserie, obligeant les conducteurs à ouvrir leurs fenêtres pour se retrouver au final avec Johnny à donf à droite et boum boum dans ma caisse vol.3 à gauche, les bouchons de Marseille éprouvent physiquement. Alors quand par miracle une voie se dégage devant toi, tu commences à appuyer sur l'accélérateur en te disant que peut être dieu existe mais là le piéton stupide se jette sous tes roues en avançant telle une tortue et te regarde goguenard.
Au bord de la crise de nerf tu arrives finalement à destination, cassé, sans voix, et tu te jures que plus jamais tu ne toucheras à ta voiture jusqu'à la prochaine fois.

Sur ce, à demain.

Pourquoi la vie est un comic strip?

Ce matin je regardais mon reflet dans le miroir et en voyant ma mine fatiguée d'insomniaque compulsif, j'ai été surpris par un aspect plus plat que d'habitude. J'observais attentivement mes mains sans reliefs tellement fines quand les mettant devant les yeux je pouvais voir à travers. Pour être sûr d'être complètement sorti de mes fantaisies oniriques je tente de me mouiller le visage mais à peine mises sous l'eau voilà que les paluches deviennent toutes molles. Appeler ça un réflexe de survie mais en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et avec une dextérité qui me surprend encore, je me retrouve avec le sèche cheveux coincer sous le menton à réchauffer mes doigts mous. Après une exposition suffisante sous le flux d'air chaud les mains commencèrent à se gondoler, rendu gauche je m'énerve et pousse quelques jurons typiquement marseillais et pourtant aucun son ne sort de ma bouche, juste une petite bulle avec à l'intérieur un gribouillis, un nuage avec un éclair, une tête de mort et un cochon qui tire la langue.
Un peu décontenancé au début je ne tardais pas à trouver quelques avantages à ma condition d'homme de bande dessinée, un bouton sur le pif qui nous fait loucher tellement il est gros disparaît d'un simple coup de gomme, les bourrelets d'un excès gargantuesque de la veille s'efface de la même manière. Si je décide de m'exposer en maillot de bain en correspondant aux critères idiots des magazines à la mode, il me suffit juste de scotcher une ou deux bandes de papier sur les bras, refaire le pack "pecs, tablettes de chocolat" bien carré avec un peu de noir d'ombre par ci par là pour le rendre saillant. Je finalise en me coloriant, sans dépasser les bords, avec un marron clair teinté d'orange pour le bronzage californien en prenant garde de laisser la marque de la montre pour faire plus vrai.
Le problème principal c'est que je m'envole au moindre coup de vent, franchement désagréable comme situation surtout que je finis le plus souvent coincé dans des branches ou pire empalé dans un grillage. J'ai bien pensé échanger l'aquarelle trop léger par de l'acrylique, mais rien y fait. Pour que je puisse rester en place il faut que je mélange des particules de plomb à mes pigments de couleur, mais c'est mauvais pour la santé et en plus vraiment galère à enlever le soir.
Demain je me poste pour voir des amis à Marseille, j'hésite encore sur le nombre de timbre, enfin on verra bien.

Sur ce, à demain.

lundi 25 juin 2007

Pourquoi le spectacle continu?

Ce week-end j'ai participé à un spectacle de danse, maintenant que c'est terminé et que je ne risque plus de vous croiser dans la salle, je peux vous avouer que pendant une année j'ai pris des cours de claquette et que vendredi et samedi j'ai du me porter sur scène pour ces deux représentations. Je vous rassure au cas où certains seraient vexés de mon omission, ma participation tenait en 1 minute 30 salut compris sur un spectacle de 3 heures, et mon bredouillant passage ne laissera pas de trace indélébile dans les annales de Broadway, de Beaune ou d'ailleurs.
Mais le show commence.
Au naturel je suis plutôt danseur de salle de bain, mal à l'aise sous les feux de la rampe je me souviens surtout mettre déplacer au lieu de danser, étant angoissé jusqu'au bout des ongles j'en oubliais les pas, mon nom, ma latéralité, le rythme, bref complètement perdu voire amnésique quand en vain j'essayais de me souvenir de ma performance.
Mais le show continu.
J'admire d'autant plus toutes les élèves de l'école de danse comme ma douce qui du apprendre pas moins de 9 chorégraphies pour le spectacle. Tandis que j'attendais mon tour dans les coulisses, les filles sautaient dans leur costume suivant, se dépêchaient d'enlever leur maquillage à grand coup de lingettes, d'enfilaient leur perruque en se bousculant devant le miroir pour ajuster leur mascaras. La tension palpable laissait entendre autant de cris de joie que de douleur, autant de larmes de déception que d'émotion.
Mais le show s'emballe.
Les robes se fendent, les perruques tombent, la musique déraille, le film s'emmêle, les acteurs bafouillent, les blessures pleuvent en milliers de bleus, d'entorses, et de coupures, les nerfs craquent, le décor chute, explose, et se déchire mais le rideau tombe et le calme revient.
The show must go on.
On ramasse les morceaux matériels et d'ego qui traînent, on passe le balai et déjà les danseuses sont prêtes pour le prochain acte. La musique indienne commence et sous nos yeux des myriades de couleur prennent vie, le cliquetis des bracelets nous entraîne tandis que nous sommes éblouis par le flash des bijoux.
Le temps d'une respiration le spectacle se termine, nous saluons.

Sur ce, à demain.

Merci à Marie-Odile, notre professeur, pour cette expérience inoubliable et magique.

samedi 23 juin 2007

Pourquoi j'ai fêté l'été?

Le 21 Juin, premier jour de l'été est devenu depuis quelques années la fête de la musique. Cette soirée n'ayant pas été choisie arbitrairement vu que c'est le jour de l'année où la nuit est la plus longue (solstice d'été oblige), longueur doublement vérifiée car si l'on permet aux groupes de musique de jouer tard, certaines personnes réticentes à ces festivités subissent les legatos des musiciens en herbe.
25 ans après sa création, ce rendez-vous populaire est attendu par tous tombant le plus souvent avec la fin des examens et récompensant par une représentation le labeur d'une année pour les élèves des écoles de musique ou pour les amateurs.
Mes souvenirs pour cette nuit sont assez variés, accompagné de mes amis de toujours et la plupart du temps aidé par une organisation calamiteuse, nos virés à la découverte "du concert" de fou se terminaient en marches interminables. Les premières fois en prospecteurs du son, les kilomètres ne nous effrayaient pas pour trouver le groupe qui nous ferait vibrer. De la Plaine au Vieux port, petit arrêt cours Estienne d'Orve, pour retourner finalement au cours Julien afin d'entendre les dernières notes du groupe que l'on avait écouté en début de soirée. Les fois d'après en étant plus organisés, mes compères et moi étions munis d'un programme de la fête et véhiculés, cependant les points de rendez-vous hasardeux, la ponctualité incertaine voire inexistante de mes corps et légionnaires eurent encore raison de cette nuit.
Cette année j'ai passé la soirée dans les rues de Beaune, sans avoir à marcher beaucoup vu la grandeur de la ville mais en profitant de la musique à chaque coin de bar et de rue. Ma préférence pour le concert jazzy-manouche de la place Carnot qui malheureusement ne bénéficiait pas d'une sono assez efficace pour être audible (sorry pierre). La surprise fût sans aucun doute le bal-folk, trop excentré pour les badauds mais suivi par une horde de fidèles âgés de 7 à 77 ans, remettant au goût du jour le plaisir simple de l'apprentissage d'une danse et de la pratiquer sur le parquet.
Héritière urbaine des traditionnels feux de la St Jean, la fête de la musique n'est pas prête de s'arrêter.

Sur ce, à demain.

jeudi 21 juin 2007

Pourquoi je vois de la couleur?

En me levant ce matin j'ai décidé de voir la vie en couleur, trop fatigué par le gris de pluie nous faisant broyer du noir depuis plus d'une semaine, j'ai réglé l'image de mon transcripteur cérébral, surveillé les contrastes, évité la surbrillance pour améliorer ma réception.
Il suffit de pas grand-chose pour changer notre vision finalement, quelques neurotransmetteurs produits au bon endroit et le tour est joué, on aurait tord de se priver car le changement est radical. On reprend espoir en voyant du bleu épars dans les nuages tristes, le jaune chaleureux d'un mur de ville qu'un rai de lumière hasardeux illumine, les joues gentiment rosies par un baiser d'amour.
J'aime la couleur pour son côté ludique, si je m'amuse à inverser des teintes entre elles le résultat peut être rigolo alors que pour le noir et blanc je ne vois qu'en "négatif". Par exemple l'histoire du petit chaperon bleu qui au détour d'un arbre rencontra un loup rouge à pois jaune, il se moqua tellement de lui que le prédateur reparti la queue basse, et si le beurre était rouge on ne serait pas obligé de rajouter de la confiture pour mettre un peu de vie sur nos tartines ce serait toujours ça de pris pour les régimes, si nous bronzions couleur sable même les plages de côte d'azur au mois d'Août auraient des allures d'îles désertes.
J'aime les couleurs parce qu'elles se mélangent pour faire d'autres couleurs. Il ne me faut pas plus de preuves pour me convaincre que la mixité est utile dans notre monde pour nous faire évoluer dans le bon sens avec une société volontairement patchwork, tout en sachant conserver notre identité pour éviter de devenir un mélange caca d'oie sans nuance.
J'aime la couleur car je ne rêve pas en noir et blanc, quand je me souviens de mes voyages oniriques ils prennent la forme d'une partition de musique ou les sentiments éprouvés sont autant de notes de couleur. Sorti du rêve je perçois les gens avec leurs teintes ou demi-teintes, c'est la première impression lors d'une rencontre, c'est le goût d'une prestation scénique, ça peut être aussi une odeur ou une musique. Sachant qu'une couleur est une onde électromagnétique plus ou moins énergétique suivant sa teinte, ça doit être mon côté médium-zen.

Sur ce, à demain.

mercredi 20 juin 2007

Pourquoi il pleut sur Nantes?

Point de démonstration météorologique aujourd'hui mais une petite explication sur une réponse faite à un commentaire au sujet de la fête des pères.
"Nantes" est une chanson de Barbara racontant l'arrivée de la chanteuse dans la ville vendéenne qui pour sa visite revêt un habit terne et maussade. Pourtant il s'agit d'une retrouvaille entre Barbara et son père après des années de séparation, malheureusement quand ils sont réunis à nouveau il est déjà trop tard car son père l'a quitté définitivement. Sortie de son contexte on a l'impression d'être dans un mauvais western et que la cavalerie arrive après la bataille, mais à la lumière de l'autobiographie de "la dame en noir" commencée un ans avant sa mort et restée inachevée, ce texte prend une autre signification.
A la fin de sa vie, Barbara confesse que son père a abusé d'elle dans sa jeunesse, qu'il a ensuite abandonné sa famille et qu'il est mort seul à Nantes.
La chanson bouleverse par sa tristesse, cette ultime rencontre n'a eu lieu que dans l'imagination de la chanteuse, mais espérait elle réellement quelque chose? Un geste d'amour, de rédemption logiquement possible quand on voit la mort qui s'approche, ou souhaitait elle le voir mourir pour de bon afin de terminer son deuil et accepter de tourner la page une bonne fois pour toute.
Quel était le lien entre Barbara et son père, comment a-t-elle pu écrire et interpréter cette chanson en portant ce secret si lourd, pourquoi le ciel de Nantes rendait il son cœur chagrin?
Je suis désarmé face à cette histoire, je n'ose pas imaginer ce que j'aurais pu faire à sa place, ces sentiments sont contradictoires car malgré les actes criminels du père on ressent l'amour de Barbara. Paradoxe qui s'exprime clairement dans les paroles de "L'aigle noir", alors en tant que simple observateur je ne me permettrais pas de juger tel ou tel comportement, les condamnations étant aussi dures que les actes eux-mêmes.

Sur ce, à demain.

mardi 19 juin 2007

Pourquoi je suis végétal?

Si chacun de nous possède en lui-même une part d'animalité, je m'intéresse aujourd'hui à notre côté végétal. N'avez-vous jamais remarqué auparavant l'arbre juché sur vos épaules, il pèse de tout son poids sur vos choix de vie et vos habitudes, il peut être gigantesque comme tout petit mais pour bien comprendre son évolution, il faut regarder ses racines de plus près.
Pour cela prenons un arbre généalogique et retournons le, l'arbre c'est vous et vos ancêtres sont les racines mais pour simplifier le schéma nous ne retiendrons uniquement de nos parents que les traumatismes, les douleurs et les secrets. Ces non-dits constituent le tronc de l'arbre qui nous accompagne et nos propres souffrances sont les branches portées par celui-ci. En effet certaines douleurs commencent dès l'enfance dans notre relation avec nos parents et grandissent avec nous tout au long de notre vie, et comme pour tout végétal, les branches et les feuilles en contact de l'extérieur c'est-à-dire les tourments de la vie, permettent d'apporter l'énergie nécessaire à la croissance du tout.
Je cite HFT qui dans une de ses chansons dit " le jour de ma naissance un éléphant est mort et depuis ce jour là je le porte à mon cou." L'image est parlante surtout qu'il est coutume souvent que le dernier né de la famille porte aussi le nom de l'aïeul décédé récemment.
Alors comment est votre arbre? Si certains arrivent à maîtriser leur compagnon comme un bonzaï au prix d'un travail régulier, d'autres fléchissent sous le poids de leur baobab. Certains ont peut être simplement un cèpe de vigne qui dépasse mais leurs racines sont tortueuses et s'enfoncent profondément dans l'histoire, par contre ceux qui possèdent un olivier ont l'espoir d'un coup de gèle.
Nous sommes le fruit d'une succession de génération renforçant au fil des années l'écorce de notre arbre, alors pouvons nous simplement déterrer la hache de guerre pour en finir avec cet imposant bagage? Malheureusement je ne pense pas que ce soit possible, il faut apprendre à vivre avec, élaguer, pour que le soleil parvienne à traverser son feuillage de temps en temps.

Sur ce, à demain.

lundi 18 juin 2007

Pourquoi c'est du réchauffé ?

En ce moment pour être tendance il faut faire du vieux avec du neuf, le diktat de la mode frappe encore et la communauté somnolente la suit. Les dernières émissions de la première chaîne, qui possède seule la majeure partie de l'audimat, sortent toutes du placard après un coup de balais rapide, et peut être un petit lifting pour l'animateur vedette sur vitaminé ou sur cocaïné comme vous voulez. Et bien ça marche! Constat navrant peut être mais la débilité d'il y a 20 ans retrouve son public féru de roue qui tourne en donnant des sous ou des familles qui devinent les réponses des français en se montrant en spectacle.
Le temps est au réchauffé et au lieu de se lancer dans des idées originales, les producteurs préfèrent la sécurité des vieux schémas. Alors cet été ne vous étonnez pas de voir dans les vitrines des magasins les fringues moches des années 80, toutes ces tenues qui en ont traumatisées plus d'un avec des couleurs fluos flashantes spécial "crise d'épilepsie", des coupes ringardes qui remontent le pantalon sous les aisselles, ou des robes aussi élégantes qu'un sac de pommes de terre à trous. Ne soyez pas surpris de voir le tube de l'été revenir à grand coup de pub alors qu'on avait réussi à l'évincer petit à petit, n'ayez pas peur si au détour d'une soirée vous tombez sur une musique "Dance" du type 2-unlimited. D'ailleurs peut être que vous ne vous en êtes pas encore rendu compte mais le phénomène à commencer, sournoisement cette veine ringarde s'immisce dans notre vie, et nos choix, réflexes conditionnés, s'orientent vers cet habit, cette émission qui pourtant 1 an avant étaient morts et enterrés. Quand je regarde les photos de mes parents jeunes je me demande souvent comment ils pouvaient s'habiller comme ça, comment ils pouvaient nous déguiser comme ça, souffrance amère des bretelles qui je suis convaincu reviennent elles aussi, je n'ose imaginer ce que mes enfants subiront, victimes complices de mon désir inconscient de vengeance vestimentaire. Et parce que la mode est aussi dans le choix des prénoms je les appellerais Marius, Fernand, Germaine, Simone que du vieux qui sent le papier jauni et la naphtaline, ils grandiront dans la mode jusqu'au cou pour rester sociables mais eux aussi ils s'apercevront plus tard qu'ils étaient ridicules et ils en riront.

Sur ce, à demain.

dimanche 17 juin 2007

Pourquoi fête-t-on les papas?

Aujourd'hui c'est la fête des pères, des millions d'enfants ont préparé des petits cadeaux pour leurs papounnets chéris. Au-delà de l'entreprise commerciale que représentent toutes ces fêtes de quelqu'un ou de quelque chose, je me demande ce qui pousse l'enfant lambda à souhaiter une bonne fête à son père. La plupart de mes amis proches aimeraient plus leur faire la fête que la leur souhaitaient alors que s'est-il passé, les papas, les enfants, rien ne va plus.
A l'instar du père noël, les enfants devraient arrêter de croire que leur papa mérite une journée entière aux alentours de 5,6 ans. En effet on apprend par des camarades que ce sont les parents qui apportent les cadeaux au pied du sapin mais personne ne nous prévient que notre papa n'est pas le héros que l'on imagine. Pourtant ce n'est pas un secret, les pères sont humains, ils ont les mêmes défauts que l'humanité, jaloux, totalitaires, injustes, profiteurs et tout ça pour notre bien. Il y a encore 50 ans, les papas de France donnaient des coups de cravaches, aujourd'hui encore la violence reste un des moyens principaux de preuves d'amour. La violence des coups, des gestes déplacés de ces pères boursouflés d'humanité écoeurante, pitoyables quand quelques fois on les retrouve sur le banc des accusés.
De nos jours les papas disparaissent, ils s'évanouissent soit physiquement en quittant le domicile conjugal, soit mentalement en recherchant des distractions pour oublier leurs enfants.
Et chaque année les enfants vont voir leurs papas pour leurs donner un baiser, une accolade, une poignée de main, un contact pour se rapprocher de lui, pour lui faire plaisir, pour le rendre fier, il vont loin, très loin dans le dénis pour ce bonheur éphémère illusoire, mais jusqu'où?
Quand ils en ont marre de jouer le jeu de leurs pères, fatigués de leur amour éperdu, déçus par l'homme rétrogradé au rang de géniteur, les enfants décident d'accepter leurs sorts et leurs papas ou essayent de l'oublier à jamais si c'est possible.
Alors comme pour noël, on fait semblant pour jouer le jeu, pour profiter encore une fois de la prestation des papas pour cette journée, mais nous ne sommes plus dupes, nous attendons notre tour en espérant que l'on fera mieux qu'eux.

Sur ce, à demain.

Ps : Bonne fête aux papas et à JP plus particulièrement.

samedi 16 juin 2007

Pourquoi j'écoute mon corps?

Pour les plus médecins allopathes d'entre vous, il ne faut pas nécessairement un stéthoscope pour écouter notre corps, des principes venant d'orient nous permettent de l'entendre et de le voir différemment. La psycho-énergétique définit la maladie comme étant l'expression d'un trouble énergétique causé par un obstacle dans le Chemin de Vie.
Bon ça c'est bien joli mais ça ne parle pas, alors prenons des exemples concrets, en ce moment il m'arrive d'avoir des acouphènes à l'oreille droite. Réponse : oreille : signe que nous avons de la difficulté à entendre ce qui se passe autour de nous. Côté droit : en rapport avec la dynamique Yin (maternelle). Ok voyons autre chose, cette semaine j'ai des boutons bizarres qui sont apparus sur les avant-bras. Réponse : Boutons, peau = signe de nos difficultés de vécu par rapport au monde extérieur. Avant-bras : difficultés à accepter les actions ou les agissements que notre vécu peut nous amener à rencontrer ou faire dans notre vie. Quelles conclusions peut on tirer de ces deux maux, qu'en ce moment j'ai du mal à écouter ce que peut me dire ma mère et à accepter ma situation actuelle qui me semble être imposée par le monde extérieur. Il faut être franc, cette description pourrait correspondre à beaucoup de gens dans des situations complètement différentes, si le corps n'envoie que des messages de cette qualité et de cette précision autant aller voir mon médecin dealer de drogue pour qu'il puisse au moins me rassurer en me prescrivant des tonnes de médicaments inutiles.
Il faudrait sûrement plus de temps de pratique et de connaissances pour que ces principes soient utiles à une guérison par un équilibrage des énergies, car je n'ai pas de doute quant à leurs existences cependant acheter le livre permet juste la compréhension pour le côté pratique on pourra voir des ostéopathes, homéopathes, acupuncteurs, rebouteux, guérisseurs, magnétiseurs j'en passe et des meilleurs. Le problème est là, ce domaine ne reposant sur aucune loi physique concrète, n'importe quel marabouteur peut s'improviser guérisseur et comme souvent les gens sont prêts à croire ce qu'ils veulent bien entendre, il suffit d'être fin observateur.
Donc beaucoup de précautions à prendre.

Sur ce, à demain.

Ps : Support de l'article : "Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi" Michel Odoul chez Albin Michel

vendredi 15 juin 2007

Pourquoi je suis différent ?

Ma différence n'est pas physique ou intellectuelle, pourtant d'aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours senti différent des autres. Déjà au cour préparatoire tout en partageant les jeux de mes amis, je faisais plus attention à mes différences plutôt qu'à mes similitudes pour pouvoir me démarquer. Cette manière de fonctionner est assez étrange et peut vite vous écartez du reste du troupeau étant donné que l'on a la sensation que les camarades qui nous entourent sont incapables de nous comprendre ou de partager les mêmes occupations, j'ai du coup toujours voulu me tourner vers les plus grands. Dans ma scolarité j'ai eu des camarades de classe noirs ou arabes qui n'avaient pas le choix de leurs différences. Est-ce qu'on les mettait à part ou est ce qu'ils le faisaient tous seuls ? En tout cas ils en jouaient souvent et créaient un groupe de " rebelles de la cour de récréation". Je ne sais pas s'ils sentaient que j'avais quelque chose de "pas comme tout le monde" mais ils venaient vers moi pour me chercher des poux comme si je représentais une quelconque menace, alors (je le précise) qu'ils ne le faisaient pas avec tout le monde.
Ce qui me surprend aujourd'hui, c'est cette manie de s'isoler alors que je préférais plutôt la compagnie de mes amis, moi qui suis un animal sociable, la solitude me rend souvent triste. Cette assurance au plus profond de moi de cette différence me poussait à avoir un comportement étrange mêlant d'une part mon désir de partager et d'autre part ma conviction de ne pas faire partie du même monde. Cette seule certitude à mettre en opposition au fait que je n'ai jamais eu confiance en moi remettant en question mes moindres faits et gestes, ne sachant plus au bout de quelques années ce que je désirai vraiment.
Je me suis longtemps demandé si ce n'était pas de la schizophrénie, malheureusement je n'ai jamais entendu de voix ou vu deux reflets dans le miroir le matin en me levant, au bout du compte ça m'aurait arranger car si j'ai toujours ressenti cette différence je n'ai jamais pu mettre un nom sur celle-ci, ne savant plus à maintes reprises quel comportement à adopter.
Je me souviens encore d'une remarque d'un ami qui me disait que tous mes copains avaient un talent et que j'étais le seul parmi eux à ne pas en avoir, et j'avais répondu à ce coyote à foi jaune que mon talent était d'avoir pu réunir tous ces gens autour de moi. Je le pense toujours car ça ne sert à rien d'être différent si l'on est tout seul.

Sur ce, à demain.

jeudi 14 juin 2007

Pourquoi on n'aime pas nos voisins?

On ne considère pas les voisins comme des hommes à part entière, souvent ils y ressemblent, ont deux bras deux jambes, une bouche qu'ils utilisent beaucoup et un cerveau qu'ils utilisent peu voir jamais.
J'ai toujours essayé d'avoir un minimum de rapport avec mes voisins, un bonjour quand on se croise dans la cage d'escalier est largement suffisant pour ce genre de relation, pas de panier garni, ou de pot de fleur de bienvenu à la sauce américaine, car quelques soient les efforts du début, il est certain que ça se terminera mal.
Mes voisins actuels ne savent pas lire, du moins je suis arrivé à cette conclusion après avoir afficher une petite pancarte indiquant le jour de sortie des poubelles et une invitation courtoise pour les inciter à le faire de temps en temps. La situation est restée la même et si nous nous en n'occupons pas, personne n'y pense. D'autres voisins avaient en horreur tout signe de vie dans le même immeuble, rouspétant pour le moindre éclat de rire ou de verres qui trinquent. Par moment le voisin brouille les cartes et tente de nous faire croire qu'il n'est pas l'imbécile que l'on imagine, pour cela il peut prêter un outil ou un ustensile de cuisine, nous arrêter sur le palier pour parler du temps chaud pour la saison voire pousser le vice jusqu'à demander des nouvelles.
Dans ma jeunesse utopiste je croyais en la possibilité d'être en bon terme avec des voisins, la vie malicieuse m'a apporté ceux du boulevard Baille.
Ce couple de vieux avec qui j'avais entrepris de bien me comporter pestait car on vivait dans le même immeuble qu'eux et qu'il se l'était approprié. Impossible d'utiliser le petit jardin, d'écouter de la musique à fond ou d'en jouer. Il nous accusait des dégradations de l'immeuble systématiquement, et avait même demandé à la femme de ménage qui nettoyait la cage d'escalier de ne pas faire notre étage. Pourtant c'était les premiers à pleurer à la pharmacie chez ma mère, racontant sans pudeur leurs moindres tracas. Je m'entendais si bien avec eux que quand la vieille est morte par excès d'amertume, j'en étais ravi.
Je vous laisse tirer les conclusions de cette histoire, mais si elle repose en paix, j'espère au moins qu'elle n'ennuiera pas ces voisins de concession.

Sur ce, à demain.

mercredi 13 juin 2007

?Pourquoi j'absurde l'aime

L'absurde est ce qui échappe au sens commun, qui ne répond à aucune logique. Par exemple quand Desproges dit : "Une civilisation sans la Science serait aussi absurde qu'un poisson sans bicyclette", ou comme dans "La cantatrice chauve" le pompier qui se plaint qu'il n'y a pas de feux.
J'aime les images dans ces situations, quand on raconte qu'une tortue lit son journal en attendant son train qui a du retard, je vois le tableau se dessiner et je n'ai qu'une seule envie : sauter dedans.
Comme Alice j'aurais tendance à suivre le lapin blanc, aussi je suis rempli de joie quand j'apprends que la cantatrice chauve se coiffe toujours de la même façon, mais je suis triste quand la caravane aboie si le chien passe.
Quel est le but de suivre une histoire sans queue ni tête, on pourrait chercher une raison à un tel débordement d'absurdité pour peu qu'on soit fou, non la plupart du temps il n'y a pas de messages dans des paroles absurdes, cependant ce comportement permet de mettre en évidence les faiblesses de notre logique, d'ailleurs les mathématiques utilisent souvent le raisonnement par l'absurde c'est-à-dire que l'on considère le faux comme étant le vrai pour démontrer la vérité.
Finalement le monde en a besoin pour prendre du recule sur la réalité, qui peut vivre normalement et continuer à se regarder dans la glace pendant que le Darfour se meurt ou en voyant la logique méticuleuse exterminatrice des nazis.
La vie est dure, parfois compliquée, souvent injuste, alors comment réagir face à cette maladie dont l'issue est aussi certaine que fatale, je suis d'avis de suivre les maîtres de l'absurde que sont les Monty Python avec la chanson que chantent Brian et ses amis qui viennent juste d'être crucifiés "Always look on the bright side of life". Comme eux j'aimerai moi aussi faire parti du "ministry of silly walk" ou bien apprendre les techniques de self défense pour prévenir les attaques d'assaillants avec ananas ou bananes, et pouvoir me balader en armure muni d'un poulet déplumé pour assommer le gêneur.
Vive la sauce à l'armoricaine, vive les pâtes à l'italienne, vive les filets à l'anglaise.

Sur ce, à demain.

mardi 12 juin 2007

Pourquoi est on prêt à tout pour nos idées?

En voyant le documentaire "Les demoiselles de Pyongyang", qui montre la vie de famille de deux petites écolières gymnastes nord-coréennes, je dirais que oui et c'est sans limite. Ces petites filles préparent les "Masses Games", une représentation à la gloire du régime communiste et de son Général en chef qui n'a lieu qu'une fois dans l'année et regroupe des milliers de citoyens en différents tableaux commémorant la révolution. Pour l'idéologie de leur pays, elles s'entraînent sans relâche, acceptent leurs conditions sans se poser de questions, elles espèrent seulement que le Général appréciera le spectacle et qu'il aura une longue vie.
Certaines idées permettent au monde de s'améliorer, souvent révolutionnaires, il faut du temps pour que la société finisse par les accepter, on a dit que Galilée fut persécuté par l'église en défendant la théorie héliocentrique de Copernic, et que dire de cet étudiant chinois à Tien an men qui s'opposa à l'avancée d'une colonne de tanks en se dressant devant eux avec pour seul arme sa vérité.
L'homme est un animal étonnant, pouvant se raccrocher à n'importes quelles idées pourvu qu'il pense qu'elles lui permettront de vivre mieux. L'enfant croit à la petite souris pour oublier qu'il a perdu une dent, le vieillard croit en un paradis pour oublier qu'il est plus proche de la fin que du début, l'ouvrier croit qu'il va gagner au loto, le supporter croit que son équipe va gagner.
Néanmoins il faut payer notre confort mental, car dès qu'une idée peut faire du bien il y aura toujours un homme pour en profiter, que voulez vous rien est gratuit. N'est ce pas un des principes des religions, je te donne l'assurance que tout ira bien si tu m'apportes un poulet, de l'argent, ta femme…, finalement des marchands d'espoir il y en a à tous les coins de rue, dans la télé, à la maison blanche ou à l'Elysée, chez les médecins, partout et l'espoir n'a pas de prix.

Sur ce, à demain.

dimanche 10 juin 2007

Pourquoi la bricole?

Comme une grande partie des français j'occupe la plupart de mon temps libre en faisant du bricolage, cette activité qui touche un large public, jeunes ou vieux, doués ou novices, fait des victimes dans tous les milieux sans se soucier de la classe sociale ou de la couleur de peau.
Le bricolage choisi de préférence le week-end pour agir, la fin de semaine étant le meilleur moment pour se jouer de monsieur tout le monde. Fatigué par son travail, souvent affaibli et recherchant du réconfort, alors l'envi irrésistible de bricoler se fait sentir. Vu à tort comme un passe temps quelconque, l'homme baisse sa garde et sous-estime le danger de cette activité, il se lance alors dans des projets proches de la démence pour une personne de son acabit, allant même jusqu'à imaginer que cela puisse aller vite et se voit déjà avec une mousse dans la main, pas peu fière du travail accompli. La réalité est plus contrariante par exemple lors d'un démontage d'appareil, il manquera toujours l'outil adéquat, piège de base qui nous pousse à utiliser à la place de la clé de treize une pince lambda qui nous permettra, sans l'avoir vu venir, de ruiner les pans de l'écrou. Lors d'un montage ou d'un remontage, le doute s'installe plutôt à la fin de la manœuvre, quand la personne que l'on veut témoin de notre réussite sur l'objet, nous demande : "Et cette vis par terre, elle va où?".
Pour un caractère calme et pondéré les assauts répétés du bricolage glisseront sur lui et ne repousseront que brièvement l'achèvement de la tâche, cependant on remarquera que les principaux amateurs sont de nature colérique. Comme une étincelle à côté d'un baril de poudre, ce mélange n'étant jamais bon, l'entourage proche prendra soin de quitter la pièce et de prendre ses jambes à son coup pour éviter les dommages collatéraux à ce cocktail. Pour lutter contre un objet réticent au fait qu'il soit bricolé, l'homo -colérus utilisera toute une batterie d'armes allant de l'insulte jusqu'au coup de pied dans l'objet récalcitrant, n'hésitant pas par moment à l'utilisation de combos gagnants : insulte cracha coup de poing. Mon passage de bricolage favori étant le clou qui ne veut pas se planter d'où coup de marteau sur les doigts suivi d'insultes fleuries à l'intention du clou fautif et final avec coup de pied dans le mur pour avoir mal au pied et oublié que l'on avait mal aux doigts.
On ne compte plus les crises de nerf dû à cette pratique, que fera le gouvernement face à cette question de santé publique? Je demanderai en premier lieu la fermeture de tous les magasins d'outillage, complices de cette activité poussant le vice en nous proposant des cartes de fidélité.
En tout cas maintenant vous êtes prévenus.

Sur ce, à demain.

vendredi 8 juin 2007

Pourquoi c'est la boulette?

Non, pas d'apologie de quelconque drogue douce dans ce post mais plutôt les souvenirs cocasses de gaffes faites dans les situations souvent les moins appropriées. Dans "Le dîner de con" de Francis Weber, François Pignon collectionne les boulettes pour notre plus grand plaisir, mais la position de spectateur est meilleur que celle d'acteur. Prenons un exemple qui arrive fréquemment, une jeune femme fait les magasins et hésite entre plusieurs robes un peu amples à la mode, une vendeuse zélée tente de mettre en confiance la cliente en entamant la conversation, complice : "Vous êtes à combien de mois?", une grande confusion s'installe réduisant tout espoir de vente.
Les enfants sont souvent les experts de la boulette, comme ils n'ont pas encore intégré les règles de bienséance de la vie en communauté ils n'hésitent pas à dire ce qu'ils ressentent : "Maman, pourquoi mamie elle pique?", "Papa, il est pas beau le monsieur", "Maman, maman, pourquoi il est tout noir le monsieur?" (Véridique).
Personnellement, je ne me souviens d'aucune anecdote alors que cela m'est sûrement arrivé, je me demande si le mal à l'aise qui suit ces situations n'induirait pas un mode erase automatique par contre je retiens facilement les gaffes des autres.
La suivante est ma préférée car elle a lieu dans une église pendant la messe de mariage d'un ami. Mon enthousiasme pour la pratique du culte a beaucoup disparue depuis que je suis en âge de réfléchir par moi-même, néanmoins j'ai suivi une formation religieuse complète avec maint temps de pratique et lors de l'Agnus Dei (pour ceux qui n'écoutaient pas pendant le catéchisme c'est quand le prêtre fractionne l'hostie, on met la main sur la poitrine en se montrant humble devant le seigneur et en répétant après qu'il ait dit"Je suis l'agneau de dieu qui enlève le péché du monde" tous ensembles "prend pitié de nous"), la personne à côté de moi commence à réciter avec ferveur. Alors que je n'écoutais plus depuis longtemps, une incongruité me sort de ma somnolence et je prête l'oreille, de bonne foi ma voisine répétait "prend pitié de TOI". Hilare à en pleurer je l'ai informée de sa boulette blasphématoire à la limite de l'athéisme qui lui aurait valu quelques tortures ou d'être brûler vive à une certaine époque.
Mais que voulez vous, les bonnes choses se perdent.

Sur ce, à demain

Ici une boulette québécoise.

Pourquoi Lucullus dîne chez Lucullus.

Comme moi il y a 5 minutes vous vous demandez ce que peut bien signifier cette expression et qui était ce Lucullus. Sans aucune honte il pouvait dire cela à son serviteur qui venait de lui annoncer qu'il aurait moins d'invités que de coutume. C'était un général romain, orateur, administrateur, qui termina sa glorieuse carrière dans l'opulence et le luxe comme une sorte de jet-seteur antique et qui malgré toutes ses activités arrivait à trouver le temps de dîner chez lui comme il le disait si bien.
J'adore les expressions, une simple phrase qui traverse les âges sans trop d'altération, ça fait rêver. Mais ce qui m'enchante le plus, c'est que chaque expression raconte une histoire, une anecdote qui avec le temps devient légende.
Prenons "les bras de Morphée", dans lesquels on dit que l'on s'endort, pourtant ses bras n'avaient rien d'extraordinaires, je veux dire par là qu'ils n'étaient pas en multi spire, Morphée est le dieu des songes, fils de la nuit et du sommeil. On le représente souvent avec une fleur de pavot dans la main, il donnera la racine du mot morphine. Du somme à la politique il n'y a qu'un pas, à votre avis le "français moyen" d'où vient il : il est la création du Président du conseil François Herriot en 1924 qui l'utilisera dans un discours pour revendiquer le droit de chaque français d'avoir une explication au sujet du règlement des dettes de guerre. Par contre si je suis médusé je le dois à la Gorgone Méduse, dont le regard changeait en pierre celui qui le croisait, heureusement que Persée lui coupa la tête dont la chevelure était formée de serpents. Mais en parlant d'expression on ne peut pas être laconique, saviez vous que les spartiates vivaient en Laconie, donc être laconique c'est être concis, par exemple l'issue d'un match de tennis de Roland Garros : "Français perdu". Mais "revenons à nos moutons" qui vient de "la farce de Pathelin", à l'origine parlait bien de mérinos quand il s'agissait de revenir au sujet.
Une de mes préférée est " l'argent n'a pas d'odeur", c'est l'empereur Vespasien qui en est le créateur, il devait renflouer les caisses du trésor et pour cela il créa quantité d'impôt dont un sur les urines qui servaient aux teinturiers, Rome qui savait s'amuser à cette époque riait de la situation. Un serviteur le confessa à l'empereur qui lui mit une pièce de monnaie sous le nez en disant " ça ne sent rien".
Y'en a vraiment qui pète la classe.

Sur ce, à demain.

jeudi 7 juin 2007

Pourquoi les petits boulots?

Pour certains ils les font pendant leurs études, d'autres pendant les vacances, et d'autres pour toute la vie. Tout en travaillant à la chaîne dans une maison d'embouteillage où je m'échine à "dépalettiser" des bouteilles vides pour les mettre sur le tapis, je pensais à tous ces jobs que beaucoup de gens vivent au quotidien. Pas très passionnant, souvent pénible, le petit boulot reste temporaire pour la plupart comme le cauchemar qui se termine quand on ouvre les yeux, pourtant alors que je profitais d'une pause pour discuter avec mes collègues de tapis, certains m'apprirent qu'ils répétaient les mêmes gestes depuis 36 ans en vivant à la cadence de l'usine et de ses exigences. Quand ils m'ont dit ça je n'ai pas pu m'empêcher de penser à cet homme qui prenait à parti son ancien patron qui venait de le licencier ainsi que tous ses camarades de l'entreprise. Devant les caméras qui le rendaient pathétiquement dramatique, il hurlait sa peine en interpellant l'homme qui sous prétexte de sous-traitance économiquement bénéfique, lui avait tout retiré, et quand je dis tout, je l'imagine passant toute sa vie sur la même machine, ayant pu acheter sa maison avec un crédit de 25 ans grâce à cet emploi, ayant payé le jouet tant convoité à son gosse, partir en vacance. Coupable de ne pas avoir d'autres expériences professionnelles, d'être trop vieux pour une nouvelle embauche, qui peut oser imaginer une suite heureuse à cet homme.
La réalité de ces petits jobs m'interpelle alors que j'entends mes camarades de la chaîne discuter des problèmes de la boîte et de la diminution du travail. Je pense que tous les jeunes devraient être familiers avec ce type de boulot et bien avant leurs majorités, il faudrait rendre ces périodes obligatoires en en faisant une matière de classe à part entière. C'est une leçon de vie qui pourrait motiver des esprits récalcitrants à toutes formes d'étude ou l'inverse, motiver le gamin qui ne souhaiterait pas s'embêter sur les bancs de l'école.
Comme disait Neil Armstrong à sa mère à l'âge de 13 ans quand il souhaitait travailler comme "paperboy" : "C'est un petit boulot pour moi, mais un grand bien pour la communauté.".

Sur ce, à demain.

mardi 5 juin 2007

Pourquoi Bond est de retour?

Alors que le climat se réchauffe partout dans le monde certains chefs d'état prennent la fièvre, ils agissent comme à la fin des années 60 (c'est un retour d'acide plutôt bad trip) et ils en profitent pour nous resservir la guerre froide sur un plateau d'argent, car c'est encore une question de business mais je ne vous apprends rien.
En tout cas de ce que j'en ai vu dans les premiers épisodes de James Bond, cette période était plutôt bonne enfant, les russes kidnappaient des missiles américains en carton dans le but de cartooniser les principales villes des Etats-Unis, ou alors ils envoyaient des satellites en papier mâché pour lancer des boulettes depuis l'espace. Mais grâce à Dieu (qu'il protège l'Amérique), Bond l'agent secret s'occupait de sauver le monde en envoyant à la déchetterie toutes les jolies inventions de Moscou dans le but déjà d'un recyclage. Bond, qui fait pourtant parti des services secret britannique le "mi6", se bat toujours contre la mère Russie amer ou alors des terroristes mégalomanes, il pourrait vraiment être américain tant ses ennemis ressemblent à les leurs. Bon le spectre est devenu Al Qaïda, ils n'ont plus de chat, ou alors d'Iran, et ils se sont fait pousser la barbe. James quant à lui perd des poils et du charme (non pas que ces deux critères soient liés car j'ai des amis velus qui n'ont pas du tout de charisme sauf dans la jungle), il gagne toutefois des gadgets technologiques inutiles qu'il peut utiliser dans ses missions qui, elles, n'ont pas changées.
Et nous dans tout ça, on fait les autruches préférant ne pas regarder le problème, car c'est quand même sur le sol européen que George veut placer son bouclier anti-missile pour s'assurer la main mise du pétrole au Moyen-Orient, du coup l'autre boucher de la place rouge menace de diriger ses missiles sur l'Europe. Et l'Europe ne dis plus rien et cette absence de réaction est effrayante, ce grand rassemblement d'états est incapable de s'opposer à ce que d'autres puissances viennent faire la guerre chez eux. Triste constat, nous avons encore beaucoup de pain sur la planche pour être reconnu.

Sur ce, à demain.

lundi 4 juin 2007

Pourquoi Paris restera toujours Paris?

Si vous croyez que je vais vous parler de la capitale, vous vous fourrez le doigt dans l'œil jusqu'au coude, moi je vous parle de l'héritière des hôtels, l'autre Paris qui parfois fait de l'ombre à celle qui lui a donné son nom. Mademoiselle Hilton pour ne pas la nommer est bien triste ce soir, elle doit chanter le blues de la milliardaire seule avec sa codétenue dans sa toute petite cellule. Et oui même les riches et belles jeunes femmes blanches peuvent aller en prison, prenez garde vous qui dormez dans vos draps de soie avec votre pyjama Dior, la justice frappe aveuglement et vos liasses de billets n'y changeront rien. J'entends déjà les tailleurs Chanel cliqueter de terreur, l'argent n'excuse pas tout, pour Paris il s'agit de conduire sa voiture alors que l'on lui avait retiré son permis peu de temps avant. Peut être pour l'exemple, le juge décida de lui donner 45 jours de prison ferme, avec possibilité de diminuer la peine sous condition de bonne conduite, un peu rude quand même. D'ailleurs la petite ne dissimulait pas son anxiété 1 jour avant d'être emmener en prison où sur le tapis rouge d'une soirée branchée, juste avant de s'empiffrer de petits toasts au caviar et de se saouler au champagne, elle confiait sa terreur aux caméras de télé et aux photographes des magazines people.
Franchement j'ai du mal à y croire, cette jeune fille sous ses apparences de godiche blonde exubérante a quand même amélioré la valeur des actions de son papounnet chéri en montrant sa tête et un peu plus dans des émissions télé et internet. Pour moi c'est une campagne ou "compagne" de pub sur talon aiguille, alors je ne sais pas ou est l'intérêt de la marque dans cette histoire mais ce n'est pas par hasard. J'imagine que c'est un moyen pour se racheter une bonne conduite, du style "la prison lave plus blanc que blanc", Paris va ressortir bouleversée mais changée et mener une vie de fille modèle sans oublier d'aller à l'église toutes les semaines tout ça sûrement pour lui permettre de reprendre et représenter la boutique dans les meilleures conditions.
Non les riches vous n'avez rien à craindre, la populace essaye désespérément de croire en l'égalité sociale, heureusement ce n'est pas près d'arriver on peut dormir tranquille.

Sur ce, à demain

dimanche 3 juin 2007

Pourquoi ces 24 heures sont longues?

Il y a des heures qui semblent ne répondre à aucune loi physique, plus courtes ou trop longues, le temps est complètement détraqué. Mais peut-on comparer ces heures en les réduisant simplement à des unités de temps, vous avez sûrement remarqué que le week-end a une fâcheuse tendance à se défiler alors que le Lundi et le Mardi, eux, s'attardent plus que de raison.
Ce week-end à Beaune, c'est la fête, une compétition sportive qui nous revient chaque année arborant une forme différente en conservant le fond. "Les 24h beaunoises" est une course d'endurance qui voit une quarantaine d'équipes s'affrontaient sur un circuit d'à peu près 1.5 km aménagé, pour l'occasion, dans les rues de la ville. Tout au long de l'année l'équipe type prépare sa monture : une voiture à pédales de deux places avec trois ou quatre roues, et un décor qui doit répondre au thème de l'année choisi par les responsables de la course. Si certaines de ces équipes participent à l'événement dans le but de gagner, beaucoup d'entre elles souhaitent juste terminer la course sans trop de casse, car parcourir 24 h non stop fatigue les machines et bien sûr les bonhommes. C'est cette différence dans les motivations qui rend la course intéressante pour un public multi générationnel, chacun pouvant donner son opinion sur les voitures, tel char aurait du faire attention aux finitions, tel autre va sûrement gagner le prix de beauté ou pas. D'ailleurs ceux qui font les plus belles voitures ne finissent jamais premier vu le poids de leurs décors, mais ils peuvent se consoler vu que l'organisation de la course à aussi créer un prix de fair-play pour récompenser les équipes qui mettent l'ambiance sur le parcours et dans les stands, qui sont eux aussi très travaillés pour accueillir et mettre en évidence de la meilleure manière les sponsors. Hier soir encore je me baladais dans les paddocks et je ne pouvais pas m'empêcher de remarquer les énergumènes alcoolisés qui titubaient au milieu de la foule, car les fêtes en côte d'or comme ailleurs s'accompagnent toujours de buvette, cependant si certains abusent et se comportent mal, la majorité du temps ça se passe bien.
Alors quel bilan pour ces équipes à la fin du week-end, 24h très longues passées le cul sur la selle en se demandant qui a pu inventé de tels engins de torture qui pourraient arracher à un supporter du PSG un "Aller l'OM" ou à un islamiste intégriste un" Aller louïa"; ou 24h très courtes par rapport à cette année de préparation, d'attente, avec un petit goût de mélancolie mais surtout l'envie de recommencer l'année suivante.

Sur ce, à demain.

samedi 2 juin 2007

Pourquoi la fiction dépasse la réalité?

Avez vous déjà ressenti ce sentiment d'être étranger, de ne pas appartenir au monde qui vous entoure. On ne met pas les gens à part simplement parce qu'ils ont une couleur de peau ou une religion différentes, parce qu'ils sont supporters ou moches, qu'ils fument ou prient. En revenant de mon voyage en Australie, j'ai été frappé par ce comportement très français, cette manie obligatoire de cloisonner les autres, de mettre des étiquettes. Ces cinq semaines dans ce pays neuf ont été si agréables à ce niveau là, ne pas se sentir juger sur son apparence ou ses choix.
Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles on préférait vivre dans une fiction plutôt que dans la réalité, d'ailleurs je connais des gens qui vont tout le temps au cinéma, d'autres qui regardent boulimiquement la télé, d'autres font du sport à outrance ou travaillent plus que de raison. Qu'essayons nous d'éviter, que refusons nous de voir, la réalité de notre vie, nos mauvais côtés.
J'ai, depuis tout petit, élaboré une technique pour empêcher que les tracas de la vie puissent m'atteindre, c'est simple je ne vis pas dans le même monde que vous. Un vieil ami m'avait décrit en disant "le monde selon Nico" en modifiant légèrement le titre du livre de John Irving, il avait raison mais à l'époque je ne m'en rendais pas compte, "Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait".
L'avantage de voir la vie selon ses propres règles est évident, les problèmes ne nous touchent pas ou moins car ils sont filtrés et amoindris, voire cachés par notre vision. On se protège de la vérité d'une réalité très triste, ou l'on n'est plus le héros d'une histoire mais un simple figurant.
Le hic, car y en a toujours un dans ce monde, est qu'avec le temps on perd pied, on est incapable de vivre dans la réalité, on devient inadapté, prisonnier de notre propre royaume.
Mon monde est une drogue dure et comme tout autre dépendance, il est difficile de s'en sevrer. Depuis un certain temps, j'essaye de m'en sortir, je me suis inscrit dans une association et on débute chaque séance en se présentant "Bonjour je m'appelle nico est je suis un monde2nicolique, j'ai arrêté de voyager dans mon univers depuis 3 semaines, c'était un jeudi."
Ma réalité, votre fiction, dépassait complètement la réalité, ma fiction. Je ne suis jamais à l'abri d'une rechute, vu que je me côtoie quotidiennement, alors s'il vous plaît soyez compréhensifs vis à vis de ma différence.

Sur ce, à demain.

jeudi 31 mai 2007

Pourquoi la réalité dépasse la fiction?

Avez-vous eu vent de cette information, les pays bas ont repoussé les limites de la télé-réalité. Le principe reste le même, il faut choisir entre des candidats puis voter avec des sms pour celui que l'on souhaite garder, cependant ce qui change cette fois ci, c'est que les autres ne risquent pas seulement de perdre le jeu mais indirectement ils risquent de perdre la vie. J'explique en détail, une personne a une tumeur au cerveau, elle est condamnée et en phase terminale, elle décide de donner un de ses reins avant de mourir, mais les manières conventionnelles de faire un don d'organe étant trop ennuyeuses, une équipe de télévision met en place une émission où la donneuse et le public pourront choisir entre 3 prétendants au rein.
Quand j'ai vu l'annonce de ce programme pour la première fois, je n'ai pas pu m'empêcher de rigoler, et de me dire "c'est une blague!", et bien non. Pourtant ça semble tellement fou, irrationnel, et inhumain que l'on s'imagine tout de suite dans le second degré, que nenni nous répondent les producteurs de l'émission :
"Ce programme a été fait pour sensibiliser les gens aux dons d'organes" disent ils faux-cusement cyniques jusqu'au bout des ongles.
Apparemment suivre non-stop des gens qui vivent en cage ne va plus assez loin, il faut que l'enjeu en vaille vraiment la peine, on est de retour au temps des gladiateurs avec une mise à mort à la fin des combats.
Enfin je ne m'étonne pas de ce dérapage car il suffit de surfer un peu la toile pour se rendre compte que ce qui marche en ce moment à tendance à flirter avec les limites (Jackass, Dirty Sanchez) voir les dépasser complètement (phénomène du "Happy slapping"), quel est le point de non retour aujourd'hui?
Les créateurs de fiction ont toujours imaginé le pire pour le futur, et pourtant on n'est plus très loin de "Running Man" ou de "Orange Mécanique", j'attends avec impatience l'invention du don d'organes sauvage comme les Monty Python l'avaient imaginé dans une scène mythique de "The meaning of life" où un homme ayant une carte de donneur, se fait prélever le foie alors qu'il est encore vivant.
A bien réfléchir je me demande si ça n'existe pas déjà.

Sur ce, à demain.

mercredi 30 mai 2007

Pourquoi le tennis est nice?

J'en peux plus du mois de Mai, déjà qu'on s'est tapé une quinzaine cannoise aussi intéressante qu'une émission de télé en prime time, un grand prix de Monaco affreusement ennuyeux, et maintenant Roland Garros. Heureusement que les élections présidentielles nous avaient divertis au début du mois, les discours dans les salles de spectacle de toutes ces stars de la politique avec la langue bien pendue, pour terminer avec un remake de " La grande vadrouille" le 6 Mai avec dans le rôle de Louis de Funès, Sarko le petit nerveux hyperactif, et je vous laisse deviner qui incarnait Bourvil dans le rôle du dadais au grand cœur, c'est difficile! Non vraiment rien d'intéressant et en plus il n'arrête pas de flotter, en ce moment à Paris ça devrait être la fête du tennis mais c'est juste la fête à la grenouille, la pluie s'invite comme un cheveu sur la soupe (à la grimace of course) si bien que les organisateurs ne savent plus comment faire pour caser tous les matchs à jouer. Mais ils ont trouvé l'arme secrète, un responsable météo qui regarde toute la journée le déplacement des masses nuageuses détectées par satellite avec mise à jour de la carte toutes les deux minutes, donc plutôt que de se les geler dehors la tête en l'air, il regarde les nuages à l'intérieur bien au chaud sur son écran d'ordinateur, merci la technologie de pointe.
Alors quel est l'intérêt des retransmissions des matchs de Roland Garros? Déjà on n'a pas besoin d'aimer le tennis pour regarder ces émissions, je m'explique, ne reniant pas mes origines méditerranéennes je ne résiste pas à l'appel de la sieste après le déjeuner, mais comme pour beaucoup d'autres le temps imparti est trop court pour se le permettre, il suffit alors de regarder un match pour s'endormir aussitôt, les échanges et les commentaires ayant une grande puissance soporifique. Ensuite ce tournoi tombe toujours quand il y a des semaines de révision, donnant à l'étudiant lambda un bon moyen de faire une pause le temps d'un jeu, d'un set, voire d'un match ou deux. La dernière bonne raison de regarder Roland Garros sans aimer le tennis est la plus évidente, pour regarder les plastiques de tous ces athlètes. Les femmes apprécieront les corps musclés des tennismen, pendant que les hommes, ne soyons pas faux-cul pour une fois, regarderont ces corps de femmes emprisonnées dans des tee-shirts étroits, leurs petites jupettes virevoltantes laissant entrapercevoir des petits morceaux choisis de chaires où la sueur se mélangeant au rouge de la terre battue dégouline lascivement dans leurs recoins interdits et poussant des petits gémissements complices qui nous invitent à les suivre jusqu'au bout de l'échange voire plus si affinité. Ca y est j'm'excite et je ne peux plus faire la sieste.

Sur ce, à demain.


ps petite pub sympa ici.

mardi 29 mai 2007

Pourquoi y sont forts ces ricains?

C'est sûr quand disant ça je ne me fais pas que des amis, mais il faut avouer qu'ils excellent dans certains domaines notamment dans les séries télé. J'ai l'impression que ces deux dernières années il y a un engouement populaire pour ce type de programme, il n'est pas rare de voir des pics d'audimat lors de leurs diffusions, et je dois dire que j'ai moi-même succombé à l'appel des sirènes..., de voitures de police évidemment car la majorité des séries qui marchent se situe dans le monde des flics, qu'ils soient experts, médiums, profilers, ou enquêteurs au f.b.i j'en passe et des meilleurs.
On pourrait se dire qu'étant un enfant de la télé je sois déjà formaté car autant vous dire que je ne pourrais pas vous énumérer toutes les séries que j'ai ingurgitées depuis le temps des culottes courtes, pourtant les nouveaux programmes à la mode rassemblent toutes sortes de gens de catégories sociales complètement différentes. J'ai même remarqué que les mentalités vis-à-vis de ces émissions avaient changé, avant quand on les regardait on perdait son temps mais maintenant si on manque un épisode on n'est carrément plus dans le coup.
Alors quel est leur secret, aucune de nos séries françaises n'arrivent à ce résultat, je confesse ne mettre jamais intéressé aux histoires de Julie, Navarro, et consort, pourtant face à ce déclin pour leurs productions, les chaînes télé française font des efforts et tentent de réaliser des programmes ouvertement inspirés des US. Alors on voit débarquer sur nos écrans des héros avec des méthodes aux accents de l'oncle Sam plus protestantes qu'orthodoxes. Mais bien que les scénarii aient évolué, ces séries pêchent par des détails : le grain de l'image qui reste très "téléfilm", le son est une réelle catastrophe, le jeu et le choix des acteurs souvent médiocres (Roger Hannin l'inspecteur couscous/merguez fait trop envie). Bien sûr il y a quelques réussites, en ce moment c'est "Plus belle la vie" notre Dallo-Dynasto-Santa-Barbaro-Amour,Gloire et Beauto-fiction marseillaise, rien de neuf mais maintenant la France a son soap. Bon il ne faut pas se mentir, une production d'un épisode de série aux Etats-Unis équivaut à la production d'un gros film en France, alors y a pas de secret, si le gangster qui arrive en Cadillac, habillé par Armani, devient la petite frappe qui arrive en Punto, fringué par Tati, ça fonctionne moins bien.

Le con qu'a dit que l'habit ne faisait pas le moine ne travaille pas dans le show-business.

Sur ce, à bientôt.

lundi 28 mai 2007

Pourquoi le 'ti te nique?

J'espère que vous m'avez compris, le petit dont je parle c'est James Cameron, le réalisateur du film rediffusé à la télé hier soir : Titanic. N'ayant pas un esprit grégaire, je dus me résoudre à aller au cinéma afin de vérifier voire de participer moi aussi au phénomène, mais malgré tout, déjà à l'époque je m'étais fait prendre au jeu de l'histoire et de la réalisation. Pourtant on ne pouvait pas dire que c'était gagné d'avance, ce drame archi connu qui a sûrement influencé d'autres productions hollywoodiennes (Poséidon avec Kurt Russell par exemple, L'aventure du Poséidon entre autre), est difficilement adaptable sans virer dans la caricature du film catastrophe.
La performance de l'équipe de Cameron fût de redonner vie au bateau et je ne parle pas seulement des effets spéciaux excellents, je pense surtout à l'histoire d'amour impossible entre une belle riche mais ouverte d'esprit et un beau et vaillant pauvre au grand cœur. Non je ne niaise pas car si le film nous émeut autant, ce n'est pas à cause de la catastrophe ou à cause de cette idylle impossible, mais bien de l'association des deux qui va agir sur nous, spectateurs passifs, comme un détonateur émotionnelle.
D'abord on nous montre les acteurs : Rose, jack, le bateau, trois mondes différents qui cohabitent. On apprend à les connaître, on se les approprie, après ils se rencontrent, apprennent à sa connaître, et s'approprient. Tandis que le bateau est sur l'eau et que Jack est sur Rose, le 4e acteur pointe son nez, je parle de la catastrophe qui est présente dès le début étant donné que l'on sait comment ça se termine mais cachée par les autres protagonistes jusqu'au moment où ils sentent leurs fins proches, brûlent de leurs derniers feux dans des scènes telles que le dessin du collier, "je suis le roi du monde", la voiture embuée, les machines full speed le bateau battant des records de vitesse.
Toute la fin du film c'est à dire le navire qui coule, l'agonie des passagers fonctionne car pendant toute la première partie Cameron nous a fait monter sur le Titanic sans qu'on s'en rende compte, nous nous retrouvons alors pris au piège, coupable de notre passivité spectatrice alors que nos compagnons de voyage dans le film meurt les uns après les autres dans un océan glacée.
C'est le tour de force du réalisateur, et je pense que c'est pour ça que le film a fait autant d'entrée, en tout cas hier soir j'ai pris du plaisir à le revoir.

Sur ce, à demain

dimanche 27 mai 2007

Pourquoi la fête?

Aujourd'hui c'est Dimanche le jour du seigneur, le jour où tous les fêtards et les fêtardes se réveillent à l'heure de téléfoot pour les couche-tôt, du départ du grand prix de F1 pour les lève-tard. Les cheveux droits sur la tête, une haleine de chacal, les paumés du petit matin sont encore dans le gaz au moment où le soleil se couche et se disent que, décidément les jours raccourcissent ces derniers temps, "ça doit être la faute au réchauffement climatique". Alors dites moi pourquoi on s'évertue à organiser des petites sauteries en sachant que de toute manière on finira par avoir mal au crâne, les fringues qui puent la clope, et des tonnes de restes qu'il faudra bien manger tout au long de la semaine.
-Par amitié (faites moi rire) : c'est un concept complètement éculé, les amis n'ont jamais existé, ils ont une idée derrière la tête, soit ils viennent repérer les lieux pour savoir où sont rangés les verres en cristal et la ménagère de grand-mère en argent, soit pour boire à l'œil et jouer les pique-assiettes.
-Par intérêt (c'est plus probable) : l'homme est un animal qui aime vivre en communauté, il doit alors faire semblant d'apprécier ses semblables pour d'obscures raisons de sociabilité, certains sont assez veules pour entretenir une amitié durable et parfois intime allant jusqu'à fricoter avec un partenaire du sexe opposé voire le même.
-Pour la reproduction de l'espèce (je ne vois pas d'autre explication) : les fêtes sont le prétexte à toutes sortes de débordements visant à rapprocher les individus et favoriser les contacts. Combien d'entre vous ont rencontré leur partenaire dans des endroits où l'on fait la fête. Vous avez été manipulé depuis votre enfance et conditionné pour vous appairer à la première occasion, regardez les feuilletons des romans à l'eau de roses, la débile série américaine niaiseuse qui incite à la fois à la consommation de burgers et au pelotage sur banquette arrière, nous nous aimons comme des produits manufacturés.
Nous sommes primaires et le resterons, la fête est un moyen d'exprimer notre animalité et de faire la cour comme des pans.

Sur ce, à bientôt.

PS: Je tiens à préciser pour mes amis qui ont le courage de me lire et qui auraient envie de ne plus me parler que ce texte est ironique, je vous adore et hier soir c'était génial, on recommencera un de ces quatre avec un nouveau thème.

samedi 26 mai 2007

Pourquoi suis-je allergique à l'orthographe?

Les plus attentifs d'entre vous se seront rendu compte que j'avais glissé dans mes billets quelques fautes d'orthographe, et après des remarques justifiées des plus agacés par ces affronts répétés à l'encontre de leur langue maternelle, je vous le dis c'était intentionnel.
Je vois d'ici les moqueurs et je ne cherche pas d'excuses à mes erreurs mais une explication. Je pense avoir lu dans ma vie autant voir plus de livres qu'un quidam moyen, j'ai reçu de la même manière une éducation judéo-chrétienne à tendance jésuistique d'un niveau correct en allant au bout d'études secondaires sans trop de difficultés, et pourtant je persiste à ignorer les règles basiques de l'écriture. A croire que rien ne puisse y faire, de l'âge où j'ai commencé à faire des dictées jusqu'en 3e quand ça s'arrête (Dieu merci), ma note fût systématiquement la même : 0. Je n'étais pas vraiment un cancre, j'apprenais mes leçons du moins ce qu'il fallait pour n'éveiller aucun soupçon, j'ai même pris des cours de rattrapage avec une orthophoniste que je venais voir (en passant) pour une rééducation de la déglutition (sigh), je me souviens de mettre pris la tête pour apprendre les conjugaisons (avec une mention spéciale pour les accords du participe passé) et pris du plaisir (oui c'est possible) en étudiant des règles grammaticales. Pour quel résultat, la bulle, pas très encourageant.
Etant assez fataliste de nature j'ai fait une croix sur tout ça en me disant que ça devait être génétique, mais en regardant autour de moi je n'ai vu que des gens lettrés, doués pour l'écriture, ne faisant aucune faute (du moins de français, c'est déjà pas mal), ma théorie ne collait pas. Ma 2e hypothèse fût immédiate, inconsciemment je voulais faire des fautes d'orthographe, on cherche tous un moyen de se démarquer, d'attirer l'attention, s'en était un comme un autre. Si vous voulez c'est comme le bouton d'acné jaune dégueu rempli de pus qui pousse au milieu du nez alors que vous savez que le jour suivant vous avez un rendez vous important. Mes fautes d'orthographe c'est mes boutons d'acné sur le nez, je sais qu'un jour ça passera comme l'adolescence passe.
Quand je vous disais que je l'avais fait exprès, mais n'oublions jamais que la langue de Molière est aussi celle de Johnny.

Sur ce à que à demain.

vendredi 25 mai 2007

Pourquoi Thiéfaine ?

Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, depuis déjà 34 ans Hubert Félix Thiéfaine est un chanteur français d'immense talent, boycotté par les médias tout au long de sa carrière mais toujours suivi par un public éclairé.

J'ai rencontré HFT pour la première fois pendant les fêtes de noël 1986, j'avais 7 ans, mon oncle (maintenant de la Réunion) faisait écouter à mon grand frère l'album"Tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s'émouvoir…". En bon petit frère je traînais dans les pattes des "grands" pour faire parti de leurs jeux, alors la prise de contact commença par la pochette qui montrait juste deux chaussures blanches et des chaussettes de tennis, laissant deviner le pauvre bougre en train de faire l'arbre droit le temps de la photo. Le détail qui me plut tout de suite, c'est la prise avec des fiches en forme de doigt présageant le côté irrespectueux de l'auteur pour le bon sens commun. Alors la platine joua la première partie de "L'ascenseur de 22h43" que j'ai aimé instantanément, peut être plus pour montrer que je pouvais écouter la même chose que mes aînés. Mais comme ce premier album contient des chansons plutôt faciles, je n'ai pas eu à faire beaucoup d'effort. Bien sûr je ne comprenais pas la moitié des paroles, d'ailleurs je n'y ai fait vraiment attention que tardivement, car quand j'ai découvert HFT, j'ai appris à apprécier un nouveau style musical avec des ambiances plus sombres bien que farfelues, des situations en demi-teintes de mondes oniriques, un univers que j'ai pu m'approprier et le rendre aussi intime qu'un cocon. En voyant que HFT faisait des émules, mon oncle nous fît 2 cassettes audio sur lesquels étaient enregistrées 3 albums majeurs : Autorisation de délirer, Eros über alles, Dernière balises (avant mutation). Peut être ai-je oublié un 4e album sur ces cassettes, pourtant dieu sait que nous les avons écouté, systématiquement quand nous partions en week-end le poste de la voiture jouait HFT inlassablement pendant les 2 heures qui nous menaient à destination.
Aujourd'hui encore je réécoute de temps en temps un de ses albums, an savourant maintenant les subtilités de ses chansons. Je vous invite à faire de même, il n'est jamais trop tard pour commencer les bonnes choses.

Sur ce, à demain.

PS: Ici vous trouverez un site complet pour expliquer le vocabulaire de HFT.

jeudi 24 mai 2007

Pourquoi le Québec rocks?

Aujourd'hui intéressons nous au Québec : province du Canada recouverte majoritairement de glace et le reste par de la neige. Le Québec est le premier exportateur de chanteurs francophones, les usines qui permettaient de mettre en bouteille le sirop d'érable sont transformées en karaoké pour fabriquer un grand nombre de chanteurs professionnels. Ces derniers sont engagés par Luc Plamondon, tous sans exception, pour chanter dans une comédie musicale qui s'appellera soit "Notre-Dame de mania" ou "Star de Paris". Une fois que ces chanteurs ont leurs billets d'avion en poche pour la France, ils deviennent espions agents double à la solde du gouvernement canadien établi à Québec. Mais la France , ayant eu vent de ce stratagème, forcent les exilés à participer à de nombreuses émissions télé, et laissent les petites bulles de champagne et les toasts au foie gras avoir raison de leur patriotisme. Au bout de deux mois maxi, les québécois oublient leurs igloos inuit, et reste à Paris pour s'installer dans les coulisses des plateaux des grandes chaînes pour servir d'invité avec un drôle d'accent (on remarquera que cette place de choix n'est plus le privilège du québécois, celui-ci se faisant fortement conccurencer par le comique marseillais escaguasseur de cigale qui sent l'anis). D'ailleurs à propos d'accent, le leur est une légende, je veux dire par là qu'ils font semblant, le québécois moyen parle un français correct et intelligible par tous. Pour préserver leur identité, le petit enfant québécois apprend dès la maternelle à camoufler son langage en inventant des mots ridicules et en changeant le sens de certains. Vous aurez compris que le but de cette manœuvre est d'établir un code secret pour qu'ils puissent converser entre eux sans être compris afin de ne pas divulguer les secrets du bon goût français.

Pour finir l'animal de compagnie du québécois est l'orignal multifonction qui peut servir à la fois de bouillotte pour les longues soirées d'hi— de toute l'année, et ses bois sont utilisés comme séchoir mobile entre autre.

Pour vous en convaincre je vous incite vivement à consulter ce merveilleux site ici.

Alors les 'ti papoutes, c'est pas beautiful ça.

Sur ce, à demain.

mercredi 23 mai 2007

Pourquoi si ça continue il faudra qu'ça cesse?

Franchement des fois y en a marre, y a des situations qui durent et on s'enlise, une impression d'être enfermé et de manquer d'air.

Encore une fois je vous vois venir, je ne vais pas parler de mon passage dans les toilettes après quelqu'un trop pressé pour désodoriser les lieux, mais bien des moments de nos vies où quoique l'on fasse on ne s'y retrouve plus. Pour faire écho au post d'hier, je pense que ces situations arrivent quand on ne croit plus, quand rien dans la vie ne guide nos pas. C'est une sensation que je connais bien, j'ai fonctionné de cette manière pendant longtemps, j'en sors à peine pour ainsi dire. Alors je témoigne pour ceux qui ne l'ont jamais ressenti, ou plutôt pour ceux qui n'avancent plus sans savoir pourquoi. D'abord on ne le perçoit pas tout de suite, je dirais même que ça pourrait être agréable car ça fonctionne comme une machine bien rodée, on ne fait plus d'effort dans notre quotidien, on se protège des questions derrière nos habitudes. Beaucoup de gens arriveront à vivre comme ça, et cela reste possible à moins que vous commenciez à réfléchir, à douter. Les questions qui se posent finiront par ressurgir un jour ou l'autre, avec vous directement, avec votre descendance indirectement. La réflexion c'est comme la boîte de Pandore, on libère tous nos maux quand on l'ouvre, et si on veut la refermer, seul l'espérance reste prisonnière, "Heureux les simples d'esprit car le royaume des cieux leur appartient."—sigh--

Alors la vie devient amer, puis fade, tout ce qui est nouveau nous rebute, on trouve difficilement de l'intérêt aux choses qui nous faisaient envi jusqu'à lors, nous nous isolons en refusant de voir nos proches, nous ne souhaitons plus rien et c'est le pire comme dans "Orly" de Brel, "Je n'ose rien pour elle ; Que la foule grignote ; Comme un quelconque fruit".

Le côté rassurant c'est que quand on a touché le fond, il ne reste plus qu'à taper du pied pour remonter à la surface.

Tout ça pour dire que je connais pas mal de gens dans cette situation, et maintenant je me trouve dans la position de celui qui voit, qui écoute, et qui voudrait faire mais qui ne peut pas. A mes amis des dingues et des paumés je voudrais dire juste que je suis là, et qu'il ne reste plus qu'à taper du pied.


A très vite

mardi 22 mai 2007

Pourquoi la confiance en soi?

En partie innée, en grande partie acquise, avoir confiance en soi est capital. J'ai longtemps pensé que j'en manquais cruellement, cette confiance quand elle fait défaut devient une maladie, je me revois devant le téléphone, incapable de composer le numéro, la peur de déplaire, de dire des bêtises et que l'on ne m'aime plus, je préférais m'isoler bien que cela me coûte plutôt que de franchir le pas. De même quand il s'agit de rencontrer des nouvelles personnes, passer un entretien d'embauche, séduire, si vous en manquez les actions les plus anodines deviennent insurmontables.

En observant différentes fratries tout au long de ma vie, il ressort que l'aîné est souvent plus sûr de lui par rapport aux autres, en même temps il essuie les plâtres pour tout le monde et avec l'expérience on se rassure, on laisse moins de place au doute. Plus dur à vérifier mais je l'ai déjà entendu, cette confiance en soi pourrait être lié à l'amour que nous porte notre mère, comme une réserve d'amour qu'elle donnerait à ses enfants pour qu'ils puissent ne pas en manquer quand ils sont confrontés à la réalité du monde extérieur.

Oui cette confiance en soi est un capital, il faut y faire attention, notre réserve aussi grande soit elle peut s'épuiser rapidement. Apres beaucoup d'épreuves et d'échecs même les meilleurs jettent l'éponge, à force d'usure et de fardeaux mis sur leurs épaules, parce qu'ils sont forts ou simplement là, peut être trop gentils pour dire non, ou trop aimants pour envoyer chier les plus faibles qui parasitent.

Mais pour comprendre complètement la confiance en soi, il faut s'intéresser aux super-confiants, à ceux qui, quoi qu'il arrive, restent sûrs d'être dans le vrai. Je pourrais les comparer à des extrémistes religieux, ils ont la foi, la foi en eux, ils ne croient en rien d'autre, ils ne doutent jamais. Richard Bach suggérait que l'on était tous des messies récalcitrants, ceux là l'ont totalement intégré et c'est sûrement leur part de divin qu'il leur fait faire des choses exceptionnelles.

Prendre conscience de ce qui nous manque, se rendre compte qu'il est en nous et ne plus jamais en douter.

Sur ce, à demain.

PS : Bon anniversaire JP.

lundi 21 mai 2007

Pourquoi c'est dur à la fin?

"La lumière revient déjà et le film est terminé", Mr Eddy nous le disait lors de la dernière séance, les fins sont souvent difficiles. Un cinéma de quartier qui ferme, ou le week-end qui se fini, un enfant qui ne doit plus dormir avec sa sucette ou à qui on enlève son doudou; des exemples comme tant d'autres, et à chaque fois des moments qui se déroulent dans l'amertume, pénibles.

Même pour la fin d'un spectacle, une libération, la sortie d'hôpital, la nature de l'homme pousse à la nostalgie, ça peut être bref mais c'est toujours présent. Je ne sais pas si ça a déjà été prouvé de manière scientifique mais c'est une loi fondamentale "Tout ce qui commence un jour, fini un jour ou l'autre" on devrait être préparé à cette issue, pourtant quand je lis un bon bouquin et que j'arrive à la fin, ça me fait comme une boule dans le ventre, j'ai remarqué d'ailleurs que si j'avais dévoré les premières pages, les dernières je les savoure même si elles n'ont pas meilleurs goût. Quand on s'aperçoit que la fin est proche, on retarde, on profite, on regarde comme on n'a jamais regardé. "Chante, la vie chante comme si tu devais mourir demain", le "carpe diem" version Fugain, on connaît bien le principe mais on ne le mettra jamais assez en application. Est-ce que pour autant ça va m'aider à passer le cap quand je serais à la fin de quelque chose? C'est quand même réconfortant de savoir que l'on a fait tout ce qu'il fallait pour ne rien regretter, après je ne sais pas si c'est suffisant pour nous faire tourner la page.

Car qui dit la fin dit le début d'autre chose, et dans tous ces passages de la vie je me demande ce qui effraie le plus, la fin de ce que l'on connaît ou le commencement de l'inconnue. Quoi qu'il en soit, pour moi ces passages nous servent à prouver que l'on est en vie en réagissant (en bien ou en mal, on s'en fout) à ces situations.

En pensant à ce sujet, j'ai trouvé deux contre-exemples à ma loi fondamentale, que ça nous plaise ou non on ne fini jamais d'être l'enfant de ses parents, et les parents de ses enfants.

Sur ce, à demain.

dimanche 20 mai 2007

Pourquoi aller faire des brocantes?

Je ne sais pas si c'est la dernière consigne des magazines féminins pour être dans le coup, mais il faut dire que ces dernières semaines ma petite amie veut faire des brocantes à chaque week-end. J'aimerais bien comprendre l'engouement pour cette activité car même si j'y traîne mes pieds je reste insensible à ces visites. Pour moi la vue de tous ces meubles plus ou moins anciens et plus ou moins à rénover me laisse perplexe. Je ne pourrais pas reconnaître une belle pièce même si on me la mettait sous le nez, et à dire vrai j'arrive à penser qu'un meuble a de la valeur seulement en voyant son prix exorbitant. D'ailleurs dans toutes ces brocantes il n'y avait que des belles pièces, de partout, du buffet de 4 mètres de haut au porte-cigarette en argent. Et après, admettons qu'un objet m'attire au point d'avoir envie de l'acheter, il faut le marchander et ça je n'y arrive vraiment pas, ça m'énerve de discuter le prix que le marchand à fixer en sachant qu’il a fait exprès de l'augmenter par rapport à sa vraie valeur. Mais franchement moi qui ne suis pas expert en bon goût, je me demande qui peut encore acheter les cornes de béliers serre-livres ou le furet empaillé en train de se battre avec la vipère.

Par contre je préfère les vides greniers, même si on est susceptible de croiser plus de cochonneries, j'ai toujours l'impression que je peux faire une grande découverte passée inaperçue, l'esprit "Goonies " si vous voulez. En réalité une fois sur place, on retrouve pêle-mêle des bd déchirées ou gribouillées, des vélos sans pédales, des bancs de gym ou des steppeurs qui n'ont servi qu'une fois, des lots de jouets mâchouillés. Perso j'ai une préférence particulière pour les lots de vaisselle de grand-mère, et les souvenirs de vacances plein de poussière, vous savez la statue du bouquetin thermomètre "les Alpes c'est génial" vous vous rappelez. Je n'en rajouterai pas plus car je succombe facilement à l'appel de la babiole, d'ailleurs j'ai acheté deux pots à eau pour le pastis, comme ça je serai un peu en vacances tout au long de l'année.

Sur ce, à demain.

samedi 19 mai 2007

Pourquoi le bout du monde est beau même sous les nuages?

Le bout du monde n'est pas très loin, en prenant la route nationale vous y êtes en moins d'une demi-heure pour peu que vous habitiez à Beaune. La première fois que l'on m'a parlé de cette ballade je n'ai pas pu m'empêcher de rêver car peu de destination ont cette force, si je vous dit par exemple : "Cudulou sur Tille","Coinperdu dans le queyras", voir même "Aix-en-Provence" (je m'excuse auprès des amoureux de cette ville d'eau mais c'est plus fort que moi, j'ai tendance à versé dans le bon vin par peur de rouiller), ceux ne sont que des noms autrement moins excitants.
Mais je vous vois venir de loin, rabats joies que vous êtes, "l'habit ne fait pas le moine", et pourtant ce petit coin est vraiment très joli. A ce point que j'y emmène tous mes copains touristes d'un week-end pour leurs montrer que le département de côte d'or n'est pas qu'une énorme fabrique de vin. L'intérêt majeur à la promenade, c'est sa valeur digestive, aimant soigner mes hôtes quand ils viennent me rendre visite, je mets les petits plats bourguignons dans les grands, organisant si c'est possible un "cassage"de ventre en règle. Dans le sud après un tel débordement la sieste crapuleuse l'emporterait, mais ici le repas s'éternisant tard dans l'après midi, il faudrait s'endormir à 17H pour prendre l'apéro à 18. Jouable mais pas raisonnable, dans cette région la ballade devient primordiale, c'est une question de santé publique.
Si vous arrivez à transporter vos convives dans la voiture, je vous conseille de pousser le son au max pour éviter toutes somnolences qui seraient des plus mal venues, le choix d'une musique de type weed metal comme Ibogaïne* serait opportun. Dites vous que plus le temps est beau plus vous aurez du mal à vous rapprocher de la cascade en voiture, vu que d'autres personnes auront eut la même idée que vous et seront sortis de table un peu avant. Pour une digestion efficace venez vers les 16H30. Mais vous l'avez sûrement compris avant moi, pour vraiment réussir sa visite du bout du monde, il faut y aller bien accompagné, c'est le secret pour apprécier n'importe quels endroits, nuages ou pas.

Sur ce, à demain.

*Ibogaïne : C'est le nom du groupe de mon frère Laurent (Bon anniversaire au passage), que vous pouvez écouter ici.

vendredi 18 mai 2007

Pourquoi il pleut toujours quand y faut pas ?

Ce week-end on reçoit un couple d’amis avec leurs jeunes enfants qui viennent tout droit du pays où une sardine a bouchée l’entrée du port. Depuis que je me suis auto expatrié du ma ville natale, une de mes préoccupations principales consiste à faire monter les copains en Bourgogne, et seuls les dieux de la pétanque et de l’anisette réunis connaissent l’effort que ça représente de faire grimper les gens du sud dans un nord quasi polaire alors que chez eux ils sont déjà en maillot de bains. Je vous le donne en mille émile, le temps si beau et si chaud pendant le mois d’avril vire au mauvais voir passable. Alors que tout le monde avait rangé ses affaires d’hiver, on se caille les miches et le reste sous la pluie. Et maintenant comment je fais pour mon week-end, exit les barbecues, les promenades dans les vignes, les jeux dans le parc, le tour de barque pour faire peur aux canards, bref je me demande comment on va épuiser les enfants pour que le soir on puisse dormir.
Vous me direz que ça peut arriver mais je trouve que la grisaille à tendance, comme un cheveux sur la soupe, à s’inviter toujours au mauvais moment. En réfléchissant un peu on a tous un ou deux exemples sous le bras, le jour du mariage de mon frère il y a eu un record de précipitation si bien que les serveurs portaient des palmes, masques et tubas, même la vieille des vieilles du village racontait qu’elle n’avait jamais vu ça. Et la veille du nouvel an, les amis qui sont restés bloqué trois heures sur un banc de la gare de Chalons, attendant un train coincé par une tempête de neige. Finalement on est allé les chercher malgré la route verglacée mais on les a retrouvé congelé comme des bâtonnets de colin du capitaine iglou, enfin ils n’ont pas tout perdu car ils ont pu discutés avec les autochtones (ils avaient pris pingouin deuxième langue). Il faut s'armer de courage et de patience et prendre tout ça avec philosophie, les anciens qui connaissaient aussi les méfaits de la pluie sur le morale des jeunes mariés ont créé l'adage "Mariage pluvieux, mariage heureux". Je sais c'est nul mais ça réconforte.

Sur ce, à demain.

jeudi 17 mai 2007

Pourquoi c'est le pied?

Avec le temps on constate que les années font des dégâts sur notre corps. N'étant pas immunisé contre la vieillesse, j'ai du moi aussi faire un bilan. Tout nu dans ma serviette, je regarde le reflet pâle en face de moi dans la psyché, les chaires moles subissant les lois de l'attraction terrestre, le ventre bourelotant dangereusement, les petites rides allant de paire avec les cheveux blancs éparses. Il fallait que je prenne mon courage et mon destin à deux mains.
N'ayant plus de carte de club de sport en ma possession depuis un certain nombre d'année, je m'enquis auprès de mes camarades restés eux sportifs pour connaître un moyen efficace de retarder les effets du laisser aller. Après une analyse complète quoique non hexaustive, tenant compte du pratique plus que compliqué, du "cheap" plus que de l'onéreux, je choisie d'opter pour les basket running de la course à pied.
Mes chaussures neuves immaculées en place, je m'élance dans les rues de Beaune pour sortir de la ville et courir dans les vignes. Les premières foulées douloureuses sont vite oubliées quand j'arrive dans les dédales verts de Grand cru et autres appellations dont les noms enivrent le plus fin des gourmets. La respiration devient régulière et se synchronise avec les rythmes lents des musiques de mon baladeur, la fatigue en filigrane semble disparaître, je regarde ma montre qui m'indique qu'il est l'heure de rentrer, j'ai l'impression que je pourrais courir le double de la distance parcourue.
Les joggers aguerries m'avaient prévenu, au bout d'un certain temps de course le corps en souffrance libère de l'endorphine qui agit comme un sédatif au naturel, certains même deviennent accros. Cette séance m'ayant procuré beaucoup de plaisir, je recommençais chaque jour l'exercice pour avoir ma dose.
Mais à force d'utiliser la machine sans ménagement alors qu'il fallait respecter une période de rodage, une douleur au pied m'immobilisa. Le repos n'y changea rien et je me vis contraint d'arrêter temporairement mon nouveau hobby.
Mais depuis cette après-midi, une paire de semelle orthopédique en préparation pour corriger mes pieds aussi creux que ces lignes, je jubile à l'idée de repartir sur les chemins, et je vous le dis c'est vraiment le pied!

Sur ce, à demain.

mercredi 16 mai 2007

Pourquoi la femme est un homme comme les autres?

Après une discussion assez mouvementée avec 2 amies, je réfléchissais à tout ce qui avait été dit pour en venir à cette triste conclusion.
En vous résumant le débat, d'un côté on a des femmes qui revendiquent le droit à l'égalité dans les tâches ménagères, le temps de garde des enfants, de travailler comme elle l'entendent et autant qu'elle le souhaite, de faire la sieste le week-end etc, et de l'autre des hommes qui ne comprennent pas trop ce qui se passe.
Vu comme ça, on trouve ces revendications tout à fait justifiables, on est au 21e siècle quand même, mais les mentalités "sur le terrain" sont différentes. Si un homme soit disant moderne adhère à ces principes, est ce que pour autant il va partager tout le travaille domestique à temps égale avec sa femme? Personnellement j'en connais peu ou pas du tout, et le reste ne se mouille pas en restant célibataire ou en ne vivant pas avec leur bonne amie au quotidien.
Faites ce petit jeu chez vous ou chez vos parents (ça marche encore mieux) observons nos familles de plus près pour voir quelle est la place des hommes, qui prépare à manger, débarrasse la table, fait la vaisselle ou la lessive, s'occupe de petit dernier, quand vous allez au toilette, la lunette est elle baissée ou levée?
Pour défendre la cause masculine je dirais que ces habitudes sont prises dès la petite enfance en observant le comportement de nos pères et de la collaboration fautive de nos mères. Ces comportements machistes sont ataviquement acquis depuis nos origines animal, et parce que depuis 50 ans les femmes ont décidé de brûler leurs soutifs il faudrait que nous changions radicalement de régime? Les femmes d'aujourd'hui portent en elles les revendications et la colère de jadis car les hommes, pauvres fous, refusèrent de leurs donner plus de place au moment opportun, mais elles aussi ont changé, elles ont pris les mauvais côtés masculin et se les sont appropriés, moins tolérantes elles exigent l'homme parfait qui existe autant que la femme parfaite. Elles ont le pouvoir de choisir et malheureusement elles choisissent d'effacer l'homme comme il l'avait fait avec elle, peut être par vengeance, ou pas. A les entendre, l'utilité de l'homme reste à prouver, elles s'auto suffisent, décide d'avoir des enfants avec ou sans père, de préférence sans "si c'est pour avoir plus de boulot !". Toute cette évolution pour en arriver là, en tout cas je suis de plus en plus convaincu que si elles sont l'avenir de l'homme c'est parce qu'elles prennent sa place.

Sur ce, à demain.

mardi 15 mai 2007

Pourquoi Kurt Russell?

Kurt Russell : nom propre, la plupart du temps, de genre masculin testostéroné : Héros au look pirate bodybuildé à la bière, il a été à l'origine de la "nuque longue" au début des années 80. Les parents du petit Russell Junior adorent le sud de la France et Pagnol plus précisément, ils rendirent hommage au réalisateur à l'accent en appelant leur fils comme dans cette réplique de Marius " Tu me fends le coeurte.". Il ne faut pas le confondre avec son cousin le Russell Crowe qui lui est spécialisé dans les combats d'arène ou le soleil de plomb fait cuire les chaires gentiment découpées par les lions sauvages.
En le voyant hier soir dans un de ses derniers film, perdu dans le désert et tourmenté par des cowboys mal intentionnés plus proche de vilains mafieux d'un Martin Scorcese que des héros de cavalerie de John Ford, je repense distraitement à ses films qui ont bercé mon enfance.
Le premier qui me vient à l'esprit c'est " The Thing " de Carpenter, à jamais enregistrer sur une vieille cassette VHF, ce récit de science fiction m'a fait frémir plus d'une fois. Même si les effets spéciaux, je parle surtout des "transformations" excellentes pour l'époque, suffisaient à foutre les jetons, l'atmosphère glaciale et l'obscurité constante provoquaient les plus grandes frayeurs, mais avec mes yeux d'enfant, ce qui me faisait le plus de peine c'était de voir les chiens de traîneaux mourir, l'expédition entière se faisait exterminer avec une rigueur à rendre jaloux le militaire le plus consciencieux, la seule chose qui me serrait le cœur c'était les toutous.
Le second film dont je me souviens :"Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin", n'est sûrement pas sa meilleur prestation, néanmoins j'ai du le voir une dizaine de fois. Pour la première fois, je voyais un héros malgré lui embarqué dans une histoire fantastique sauce chinoise, avec pour objectif principal de retrouver son camion. Je ne sais pas si c'était l'humour décalé du personnage ou les méchants aux pouvoirs surréels qui me fascinaient le plus (rendez vous compte, y en a un qui maîtrisait les éclairs, c'est quand même pratique pour allumer une clope, un barbecue, ou une ménagère).
J'ai encore quelques œuvres splendides avec Mr Russell dans mon escarcelle mais j'en parlerais sûrement une autre fois. Damned soudain j'ai un doute, il n'avait pas un perroquet sur l'épaule dans "Los Angeles 2013".

Sur ce, A demain

lundi 14 mai 2007

Pourquoi un blog?

Je vais tenter de répondre le plus clairement possible à cette première question, et ceux qui me connaissent sauront que ce n'est pas chose aisée.
-D'abord en petit 1, je dirais que c'est parce que j'ai envie d'écrire, après tout c'est un bon commencement; "Mais!", me direz vous (et on sent à ce moment précis un lien profond qui s'établi entre vous et moi) :
"Si tu aimes écrire c’est bien, mais qu'est ce qui nous pousse, nous, à te lire?".
-Donc j'en viens au petit 2, si j'écris c'est pour être lu, et si j'écris fort c'est pour ceux qui sont loin de leurs écrans ou presbyte ou les deux, et qui ont le droit de me lire aussi.
-Petit 3, être lu oui, encore faut il respecter les promesses de campagne, et pour ma part je vais tenter de m'y tenir en bafouillant une réponse tous les jours en respectant le plus possible la sainte axe et le bon goût. L'axe étant, je le rappelle l'Association des Xylophonistes Echangistes et le bon goût s'étalant du "Petit bonhomme en mousse jusqu'à ce merveilleux Mazis-Chambertin 1998 tout à fait splendide que par chance j’ai pu goûter le noël dernier".
-Petit 4, y a pas de petit 4.
-5 ou grand 5, comme on l'appelle quand on le connaît bien ; c'est en parcourant, comme tant d'autre, la "toile"que j'ai eu envi de me lancer dans le blog( mais pas trop fort parce qu'au sinon ça fait mal). La première chose qui nous frappe en surfant, c'est la complète inutilité des blogs, et je le promet à mes lecteurs potentiels, ce blog sera dans la lignée de ses prédécesseurs, ne servant à rien, souvent nul, faisant perdre du temps à la plupart de ces "goonies" du web cherchant coûte que coûte le trésor de Willy le Borgne.
-Petit 6, je viens de chatter avec Willy le B. et après quelques négociations j’ai consenti à ce que ce blog contienne des textes portant sur les indices menant à son trésor et d’autres portant sur les perroquets qui se prénomment Coco.
-Petit 7, même si ce blog parlera de tout et de rien, il pourra permettre à mes amis proches et les autres (je fournirais la liste plus tard, mais ne t’en fait pas tu es dans les dix premiers) de me connaître « en profondeur » comme le dit souvent mon proctologue.

Sur ce, à demain.