mardi 26 juin 2007

Pourquoi la vie est un comic strip?

Ce matin je regardais mon reflet dans le miroir et en voyant ma mine fatiguée d'insomniaque compulsif, j'ai été surpris par un aspect plus plat que d'habitude. J'observais attentivement mes mains sans reliefs tellement fines quand les mettant devant les yeux je pouvais voir à travers. Pour être sûr d'être complètement sorti de mes fantaisies oniriques je tente de me mouiller le visage mais à peine mises sous l'eau voilà que les paluches deviennent toutes molles. Appeler ça un réflexe de survie mais en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et avec une dextérité qui me surprend encore, je me retrouve avec le sèche cheveux coincer sous le menton à réchauffer mes doigts mous. Après une exposition suffisante sous le flux d'air chaud les mains commencèrent à se gondoler, rendu gauche je m'énerve et pousse quelques jurons typiquement marseillais et pourtant aucun son ne sort de ma bouche, juste une petite bulle avec à l'intérieur un gribouillis, un nuage avec un éclair, une tête de mort et un cochon qui tire la langue.
Un peu décontenancé au début je ne tardais pas à trouver quelques avantages à ma condition d'homme de bande dessinée, un bouton sur le pif qui nous fait loucher tellement il est gros disparaît d'un simple coup de gomme, les bourrelets d'un excès gargantuesque de la veille s'efface de la même manière. Si je décide de m'exposer en maillot de bain en correspondant aux critères idiots des magazines à la mode, il me suffit juste de scotcher une ou deux bandes de papier sur les bras, refaire le pack "pecs, tablettes de chocolat" bien carré avec un peu de noir d'ombre par ci par là pour le rendre saillant. Je finalise en me coloriant, sans dépasser les bords, avec un marron clair teinté d'orange pour le bronzage californien en prenant garde de laisser la marque de la montre pour faire plus vrai.
Le problème principal c'est que je m'envole au moindre coup de vent, franchement désagréable comme situation surtout que je finis le plus souvent coincé dans des branches ou pire empalé dans un grillage. J'ai bien pensé échanger l'aquarelle trop léger par de l'acrylique, mais rien y fait. Pour que je puisse rester en place il faut que je mélange des particules de plomb à mes pigments de couleur, mais c'est mauvais pour la santé et en plus vraiment galère à enlever le soir.
Demain je me poste pour voir des amis à Marseille, j'hésite encore sur le nombre de timbre, enfin on verra bien.

Sur ce, à demain.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

on se faufile vers le surealisme? che suis preneur !

nicovi a dit…

cpas2 : Alors je vais essayer de perséverer dans cette voie .

Anonyme a dit…

et où est le strip?

leptitguillou a dit…

Le must est que tu jaunis, tu froisses, mais tu ne meurs jamais...

nicovi a dit…

cpas2 : Comme ce blog peut être lu par les plus petits, je ne me suis pas étendu sur le sujet vu que strip veut dire bande entre autre.

leptiguillou : les paroles s'envolent, les écrits restent